National Assembly of Quebec

04/24/2025 | Press release | Distributed by Public on 04/24/2025 10:06

24 avril 2025 / Salle Evelyn Dumas (1.30), édifice Pamphile Le May, 11 h

Conférence de presse de Mme Janique Lambert, commissaire au développement durable

Version préliminaire

Cette transcription a été réalisée à l'aide d'un logiciel de reconnaissance vocale. Elle pourrait donc contenir des erreurs.

Le jeudi 24 avril 2025, 11 h

Salle Evelyn-Dumas (1.30), édifice Pamphile-Le May

Heures

11 h 27 (version non révisée)

(Onze heures vingt-neuf minutes)

Mme Lambert (Janique) : Mesdames, messieurs, bonjour. J'ai le plaisir de vous présenter aujourd'hui les résultats des travaux que nous avons accomplis au cours des derniers mois. Il s'agit de trois audits de performance et d'une étude. Ces quatre rapports que je dépose aujourd'hui mettent l'accent sur le thème de la biodiversité. Pour vous présenter ce travail, je suis accompagnée de Mme Moïsette Fortin, directrice générale d'audit.

Le premier audit porte sur la conservation de la biodiversité dans les aires protégées dans le cadre de l'application de la Loi sur le développement durable de 2024. La perte de la biodiversité est un enjeu qui touche l'ensemble de la planète, et le Québec n'y échappe pas. Pour conserver cette biodiversité, nous devons notamment constituer un réseau significatif d'aires protégées qui offrent de grands bénéfices écologiques, économiques et humains. Depuis plus de 30 ans, le gouvernement s'est engagé à atteindre des cibles mondiales de conservation de la biodiversité. En 2024, le réseau d'aires protégées couvrait près de 17 % de la superficie de notre territoire. L'objectif est de protéger 30 % du territoire pour 2030. C'est le ministère de l'Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs, le MELCCFP, qui doit veiller à ce que les aires protégées du Québec soient constituées et gérées de manière à contribuer à la conservation de la biodiversité.

Notre premier constat est que le MELCCFP n'a pas accompli plusieurs actions nécessaires pour assurer la protection, la mise en valeur et la surveillance d'une grande majorité de la superficie inscrite au Registre des aires protégées et ainsi contribuer à la conservation de la biodiversité. Par exemple, le ministère tarde à faire des démarches pour que près de 80 % de la superficie du réseau passe du statut provisoire à celui de permanent. Ce changement de statut est pourtant essentiel pour permettre à ces territoires de bénéficier des exigences les plus élevées en matière de protection et de mise en valeur durable.

Notre deuxième constat révèle que l'atteinte de la cible de 17 % d'aires protégées en 2020 a été privilégiée sans prendre suffisamment en compte la représentativité de la biodiversité et la connectivité écologique des territoires. En réalité, le MELCCFP n'a pas mené la sélection de ces aires protégées avec toute la rigueur nécessaire. Par ailleurs, les territoires retenus sont en grande majorité situés au nord du 49ᵉ parallèle, alors que les carences liées à la représentativité de la biodiversité et de la connectivité écologique du réseau d'aires protégées sont plus importantes au Sud. Ce sont donc pas... Ce ne sont donc pas les territoires les plus...

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