09/22/2024 | Press release | Distributed by Public on 09/22/2024 13:11
Le 22 septembre 2024 - Ottawa (Ontario) - Affaires mondiales Canada
La ministre des Affaires étrangères, l'honorable Mélanie Joly, a fait aujourd'hui la déclaration suivante :
« La semaine dernière a marqué un an depuis que l'Azerbaïdjan a lancé son opération militaire dans le Haut-Karabakh, une région peuplée d'Arméniens de souche depuis des siècles.
« Les conséquences de cette opération ont été considérables : plus de 100 000 civiles et civils, dont 30 000 enfants, ont été déplacés de force en Arménie par suite de cette opération militaire, ce qui a entraîné une augmentation rapide des besoins humanitaires dans le pays.
« L'opération militaire injustifiée de l'Azerbaïdjan a suivi un blocus de 9 mois des produits humanitaires vers le corridor de Latchine, en violation des ordonnances de mesures conservatoires rendues par la Cour internationale de justice.
« Le Canada est solidaire des personnes touchées par cette crise et est reconnaissant à l'Arménie d'avoir ouvert ses portes. C'est pourquoi, en 2023, nous avons consacré plus de 3,9 millions de dollars d'aide humanitaire pour répondre aux besoins urgents découlant de la situation au Haut-Karabakh.
« Le Canada continue de réclamer et de soutenir la tenue de négociations significatives en vue d'un traité de paix global entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan, et il favorise la poursuite du dialogue et des mesures de confiance entre les parties pour parvenir à une paix juste et durable pour les populations de cette région.
« Le Canada a demandé à plusieurs reprises la libération inconditionnelle de l'ensemble des prisonnières et prisonniers arméniens de la guerre du Karabakh de 2020. Nous continuons également à demander la libération de toutes et tous les Arméniens de souche détenus arbitrairement en Azerbaïdjan.
« Le Canada soutient une solution politique négociée à la question du Haut-Karabakh et promeut les principes du non-recours à la force, du respect de l'intégrité territoriale et du droit à l'autodétermination dans le cadre de la négociation d'une paix juste et durable pour les peuples de cette région. Cela devrait impliquer un droit de retour sûr et digne des civiles et civils arméniens, des garanties pour la protection des droits fondamentaux et des moyens de subsistance des citoyennes et citoyens, et permettre la préservation des sites culturels et historiques arméniens sur le territoire ».