12/12/2025 | Press release | Distributed by Public on 12/13/2025 18:02
L'Accord de Paris repose sur un objectif unique dicté par les connaissances scientifiques : limiter la hausse des températures pour éviter les impacts climatiques les plus dramatiques tels que la fonte accélérée des glaciers, la disparition des récifs coralliens ou encore l'intensification des phénomènes extrêmes.
Contrairement aux anciens cadres internationaux, l'Accord marque une rupture en impliquant tous les pays du monde. Chaque État soumet ses propres Contributions déterminées au niveau national (CDN), qu'il doit réviser et renforcer tous les cinq ans pour augmenter progressivement l'ambition climatique collective.
Depuis dix ans, l'Accord de Paris a incité les acteurs économiques à s'engager dans la transition bas-carbone. Les entreprises, les banques, les investisseurs et les collectivités intègrent désormais la compatibilité avec les objectifs climatiques dans leurs décisions stratégiques. Le secteur des énergies propres, des transports propres et des technologies vertes a connu une croissance substantielle, soutenant la création d'emplois et l'innovation.
Malgré des avancées notables, notamment une progression des engagements climatiques et une réduction des trajectoires de réchauffement estimées il y a dix ans, les efforts actuels ne suffisent pas encore à garantir l'objectif +1,5 °C. La somme des engagements avant l'Accord de Paris plaçait le monde sur une trajectoire de +4 °C à +5 °C, tandis que la trajectoire actuelle se situe autour de +2 °C à +3 °C, ce qui reste un risque important pour les sociétés et les écosystèmes.
Un autre pilier de l'Accord est la solidarité internationale, notamment à travers la mobilisation de financements pour aider les pays les plus vulnérables à s'adapter aux impacts du changement climatique et à réduire leurs émissions. Cet objectif collectif de financement a évolué pour répondre à l'ampleur des besoins mondiaux.