Prime Minister of Hungary

09/20/2025 | Press release | Archived content

Discours de Viktor Orbán à la première rencontre nationale des Cercles Civiques Numériques

Bonjour, chers amis des Cercles civiques numériques, ici, à la Papp László Aréna et en ligne aussi !

Vous tenez le coup ? Il vous reste un peu de souffle ? Alors je vous raconte. Merci à vous d'être ici aujourd'hui. Une fois de plus, nous avons une fière allure. Mieux encore, nous nous améliorons. Nous sommes si nombreux que bientôt nous en venons à déborder toutes les salles de conférence et les arènes. Beaucoup auraient souhaité être présents, mais n'ont pas pu trouver de place. Nous les saluons également très chaleureusement. Chaque jour, nous sommes des centaines, des milliers de plus. Je pense que la prochaine fois, nous ne tiendrons plus que sous le ciel libre de Dieu ; alors notre prochaine rencontre pourrait bien être une nouvelle Marche pour la Paix, disons le 23 octobre…

Je vois ici mes vieux camarades des cercles civiques, encore de 2002. Mon Dieu ! Ça fait déjà 23 ans ! Mais nous sommes là, nous tenons, prêts. Il semble que rien ne puisse nous abattre. Je vois András Bencsik parmi nous. Sans lui, pas de cercles civiques. Cher András, mercis pour tout ! Nous avons vu Júlia Kudlik, toujours inarrêtable. Bienvenue, Júlia ! Et bien sûr Philip. Merci d'être là. La place Kossuth et Philip sont devenus indissociables, comme Rome dans le film Üvegtigris, je dirais. Je ne serais pas surpris de voir Csaba Hende se cacher quelque part ici ; il ne peut pas être présent parce que le destin l'a porté plus haut, il est devenu juge constitutionnel. Félicitations, Csaba, tous mes vœux de réussite ! Je vois aussi Attila Kiss-B., aujourd'hui directeur général, qui a sillonné la Hongrie avec nous. Bienvenue, Atilla ! Merci pour tout ! Et bien sûr Tamás Szarka. Que Dieu fasse en sorte que longtemps encore il chante, que les femmes versent des larmes, et que nous, les hommes, cachions nos sentiments comme si nous n'étions pas là. Tamás, merci à toi aussi pour tout ! Et la nouvelle du jour, sans blague : le monde entier l'a vue : Ferenc Demjén, Rózsi, est de retour ! Nous avons prié pour sa guérison ; grâce à Dieu, il est avec nous aujourd'hui. Bienvenue de nouveau parmi nous ! J'espère aussi que le président Pál Schmitt et Katica sont parmi nous. Sans eux, rien d'important ne pourrait se faire du côté national. Je vous salue tous ! Je vois Zsuzsi Máthé, une de nos coordinatrices, fondatrice du cercle civique Mission. Sans chrétiens hongrois, pas de Hongrie civique, et pas de cercles civiques. Merci, Zsuzsi ! J'ai vu plusieurs personnes qui ont tenu bon pendant la charge à cheval et la pluie de projectiles en caoutchouc d'octobre 2006. Je leur adresse aussi mes respects ! Et je vois beaucoup de jeunes beaux et talentueux qui ne veulent pas finir comme leurs parents, qui, après le désastre gyurcsnyiste, l'effondrement dû au FMI et la crise des prêts en devises, ont dû tout recommencer. Allez les jeunes ! Rien ne vous arrête, vous pouvez tout accomplir ! J'ai rencontré nos concitoyens de Békés. Hier, nous avons annoncé un grand investissement à Békéscsaba. Le président Trump dirait, dans son style inimitable : « big and beautiful. » 2 500 emplois, 280 milliards de forints d'investissement. Les jeunes de Békés pourront enfin s'en sortir chez eux. Je promets que nous n'oublierons pas vos régions. La semaine prochaine : inauguration de la ligne de chemin de fer Lőkösháza-Békéscsaba. On se voit là-bas ! J'ai aussi vu arriver des habitants de l'Est de la Hongrie. Là-bas, mes amis, un déluge d'inaugurations d'usines nous attend. Vous, les gens de l'Est, mes Amis, vous avez montré comment, d'une région délaissée, on peut remonter rapidement dans le peloton des régions en développement. Bravo ! Nous construisons une économie où il y a du beurre jusqu'au bord dela tranche de pain. Et je vois Gyopáros Alpár, Gyopi, et les cercles civiques ruraux. Oui, les habitants des villages peuvent aussi compter sur nous : après tout, les liens du sang ne s'effacent pas. Je vois aussi des gens venus de Budapest. Mes amis, nous n'abandonnerons jamais Budapest ! Nous ne nous résignerons jamais à ce que les libéraux et les partisans du Tisza transforment la capitale de la nation en un havre pro-migrants, en un repaire de drogue et en un paradis LGBT. Non, non et non ! N'est-ce pas, Alexandra ?

Mes Amis,

Voilà pour les salutations. Passons maintenant au vif du sujet ! On pourrait penser qu'au cours d'une vie de génération il n'y a au plus qu'un grand changement d'époque, si tant est qu'il y en ait un. On pourrait aussi penser que c'est tant mieux : la permanence, la stabilité donnent plus de chances à une vie heureuse. Un changement d'ère apporte plutôt du bouleversement et des épreuves. C'est vrai. Pour une génération, un nouveau chapitre historique est déjà une charge et une tâche suffisantes. Quel dommage que nous ne décidions pas nous-mêmes de la fréquence des grands changements ! Car nous ne sommes pas, du moins depuis Mohács, nous ne sommes certainement pas, assez grands ni assez puissants pour cela. Que cela nous plaise ou non, depuis des siècles la vie, la qualité de vie et le bonheur de chaque génération hongroise dépendent de la façon dont nous faisons naviguer le navire hongrois dans la houle créée par les empires. La chance a tourné le dos à nos grands-parents. Ils n'ont pas vécu une mais deux ruptures d'époque : la Première Guerre mondiale et la perte du pays ; la Seconde Guerre mondiale et le communisme. Ils n'ont pu garder la Hongrie à l'écart ni de la première ni de la seconde guerre mondiale. Ainsi, dans les deux grands conflits nous sommes sortis perdants et lourdement saignés. Quand j'étais jeune, je pensais que nous, les Hongrois, avions perdu le XXᵉ siècle. Mais le XXIᵉ, celui-là, nous allons le gagner. Enfant, on se forge ce genre d'idées quand notre mère nous lit chaque soir des histoires sur Toldi, Hunyadi, János vitéz, ainsi que d'autres légendes hongroises. Quand je pensais à ma propre vie, je m'imaginais né dans un pays vaincu, mais mourir dans un pays victorieux. Je me disais que nous, nous ferions de la Hongrie une grande nation.

C'est beau, c'est bien, c'est même louable. Mais que signifie la victoire ? Nous savons ce que gagner veut dire sur un champ de bataille. Mais nous ne voulons pas la guerre : nous ne voulons perdre aucun être hongrois. Comment comprendre, alors, ce que signifie la victoire en temps de paix pour une nation et pour une génération ? Ce n'est qu'après quarante ans que j'ai compris que la victoire en temps de paix signifie des choses différentes selon les peuples. Si tu es né Hongrois, la victoire, c'est d'être capable de changer le destin que d'autres t'ont assigné. Au XXᵉ siècle, nos ennemis voulaient nous maintenir petits et pauvres. Pour toujours. Jusqu'à la fin des temps.

Notre génération a décidé que, au XXIᵉ siècle, il n'en serait pas ainsi. Désormais, ce sera comme nous le voulons. Et nous voulons que la Hongrie, et nous, les Hongrois, soyons grands et prospères : nous ferons tout simplement de la Hongrie une grande nation. C'est pourquoi, mes amis, chaque prix Nobel compte inestimablement, tout nouveau centre de recherche de niveau mondial, tout nouvel astronaute hongrois et tout Oscar, chaque médaille olympique, chaque drapeau hongrois qui s'élève, les médailles aux concours internationaux des métiers, le travail accompli avec honneur, est c'est pour cela chaque nouveau-né hongrois est une sentinelle précieuse. Si tu es Hongrois, voilà ce qu'est la victoire. Il y a quarante ans, je pensais aussi qu'un seul grand changement d'époque suffirait : une réorganisation mondiale, une seule tempête à traverser. Il suffirait de traverser une seule grande tempête, une seule vague gigantesque. e me disais qu'un coup de gouvernail habile du capitaine et de l'équipage suffirait, puis viendraient les eaux calmes, la croissance et la prospérité. Rêve, doux rêve. L'homme propose, Dieu dispose. La réalité, ce sont la crise financière, les migrations massives, le COVID, la guerre et le chaos que tout cela a produit, et auxquels nous devons maintenant faire face.

Mes Amis,

La coque du navire qu'est l'Union européenne n'a pas tenu sous les coups : elle a cédé. L'eau entre à flots. L'Union européenne est déjà tombée sur le flanc. Sous l'ombre de la crise financière, de la migration, de la guerre et des immenses problèmes, des dirigeants européens qui se révèlent lilliputiens, Monsieur Weber et ses collègues, ont fait de l'Union européenne un amas de faillite. Des montagnes de dettes, des masses de migrants, des violences de rue, l'ombre de plus en plus noire de la guerre, des licenciements massifs, des prix de l'énergie qui s'envolent, des millions de ménages à la dérive et des bureaucrates bruxellois courant partout comme des poules effarouchées. Comme un GPS défectueux : ils recalculent sans cesse l'itinéraire, mais n'atteignent jamais leur destination. Voilà la réalité européenne d'aujourd'hui.

Mes Amis,

Notre génération a déjà accompli un changement d'époque en 1990. Nous avons mis fin à la guerre froide. Nous avons démantelé l'Union soviétique sans verser de sang. Nous avons chassé les communistes sans guerre civile, même s'ils sont revenus par la fenêtre. Et nous avons sorti la Hongrie des poutres qui s'abattaient du communisme, sans perdre une seule vie humaine. Je pensais que c'était fait, que venait alors la gouvernance simple et ennuyeuse. C'est avec le cœur lourd que je constate, 35 ans plus tard, que notre espoir qu'un changement d'époque suffirait à nous garantir une vie sûre et heureuse s'est envolé. Les dirigeants européens ont gâché cette chance, ils ont dilapidé cette opportunité. Devant nous se tient un continent en faillite, qu'on appelle l'Union européenne, et nous en sommes membres. La Hongrie est notre patrie, l'Europe est notre foyer. Que va-t-il advenir maintenant ? Que nous arrivera-t-il, à nous, les Hongrois ? Eh bien, mes chers Amis, c'est précisément maintenant que cela va se décider.

Mes Amis,

Parlons donc de ce que nous devons faire ! Ce dont nous avons besoin dans cette situation, c'est de courage. D'abord, nous avons besoin de courage intellectuel. Ensuite, nous avons besoin de courage politique. Et puis viendra le temps du courage personnel. Il faut du cran intellectuel, du courage d'esprit, pour prendre une grande inspiration et dire : le monde de l'Europe, tel que nous l'avons connu et aimé jusqu'ici, est terminé. Si nous le nions, nous perdons du temps ; si nous le disons, nous en gagnons. On nous a élevés dans l'idée que, à l'ouest du rideau de fer, tout allait bien, mieux encore. On nous disait : si vous vous rangez, si vous ne faites pas les malins, si vous marchez d'un seul pas, on vous donnera votre part de gâteau le soir. Alors, paix, prospérité et liberté vous attendront. Eh bien, ce n'est pas ce qui s'est passé ! Aujourd'hui, plus personne ne peut nier que la moitié occidentale de l'Europe se débat dans une grave crise. Le chancelier allemand a annoncé il y a peu la fin de l'État-providence. La dette publique française tend vers les 120 %. Les prix de l'énergie sont astronomiques, trois à quatre fois plus élevés qu'aux États-Unis. La politique verte bruxelloise est en train d'achever l'industrie européenne. Et l'accord de droits de douane passé avec les États-Unis est, tout simplement, tragique. Si c'était un film, on l'aurait déjà éteint : quel mauvais scénario. Mais hélas, ce n'est pas un film, on ne peut pas couper.

Et ce n'est pas moi qui le dis, mes chers amis, c'est Mario Draghi, l'ancien président de la Banque centrale européenne, qui appartient au sérail européen : il l'a écrit et il l'a dit récemment, l'Europe est en difficulté, elle trébuche vers l'effondrement. Bien sûr, nous aimons Rome, nous admirons Paris ; boire une bière à Munich, c'est un plaisir, et Vienne est fantastique. Mais ayons le courage intellectuel, avec l'humilité nécessaire, de dire : nous ne devons pas les copier, car nous risquons de nous mettre nous aussi sur la voie de la défaite. Mieux : comprenons que si eux avaient fait plus tôt ce qu'ils font aujourd'hui, ils ne seraient jamais montés aussi haut qu'ils l'ont été il y a quelques années. Ayons le courage intellectuel de le dire clairement : la politique migratoire hongroise est meilleure, parce que nous sommes restés un pays sans migrants ; notre système de soutien aux familles est meilleur, car il combine travail et natalité ; et notre système fiscal est meilleur, parce que chez nous, ceux qui veulent travailler trouvent du travail.

Mes Amis,

Faisons confiance à nos yeux, appuyons-nous sur les faits, osons suivre notre propre voie et osons bâtir notre propre économie. Osons rendre la Hongrie prospère à nouveau !

Et maintenant, mes chers Amis, parlons du courage politique. Car il nous en faut aussi, et pas qu'un peu : il nous faut une bonne dose de courage politique pour dire clairement à Bruxelles que nous refusons la voie qu'ils nous proposent. La voie bruxelloise nous livrerait pieds et poings liés, mutilerait notre souveraineté, nous entraînerait en guerre, nous imposerait ce que nous ne voulons pas et dicterait notre façon de vivre. Si nous empruntons la voie bruxelloise, l'argent des Hongrois ira en Ukraine. Bruxelles est engagée dans une logique de guerre ; il faut de l'argent pour la guerre, et elle n'en a déjà plus assez. La voie bruxelloise signifierait des impôts plus élevés pour les entreprises, un barème d'impôt sur le revenu plus lourd et la réduction de nos avantages fiscaux familiaux. Pire que les dix plaies d'Égypte. Quoi qu'ils fassent et nous assènent à Bruxelles, quelle que soit la pression politique qu'ils exercent, nous devons rester courageux. Ils peuvent grincer des dents à Bruxelles, mais ici il n'y a pas et il n'y aura pas de guerre ; il n'y a pas et il n'y aura pas de migrants ; l'Ukraine n'est pas membre de l'UE et ne le sera pas, car cela nous entraînerait en guerre et mènerait la Hongrie à la faillite. Mes Amis, nous n'avons pas besoin des recettes toutes faites et rances de Bruxelles !

Nous avons, en revanche, nos propres projets fantastiques : des perspectives encourageantes, de larges horizons, et une énergie et des ambitions immenses pour accomplir de grandes choses. Nous mettons en œuvre le programme de création de logement le plus attractif d'Europe. Vous savez : 3 %. Nous lancerons le plus vaste programme de baisse d'impôts d'Europe - du jamais-vu. Aujourd'hui, quand ils voient cela, ils n'en croient pas leurs yeux. Nous doublons le crédit d'impôt pour les enfants ; les allocations parentales (GYED et CSED) seront exonérées d'impôt ; et les mères ayant au moins deux enfants n'auront plus jamais à payer d'impôt sur le revenu. Et, comme l'a indiqué János Lázár, le plan fantastique de construction nationale pour les dix prochaines années est déjà sur la table. Et tout cela, nous le faisons en protégeant aussi nos frontières. Nous ne faisons pas d'esbroufe : nous affirmons ouvertement que nous voulons une Hongrie sans migrants. Le pacte migratoire bruxellois ? Dehors, ils ne nous dicteront pas notre conduite ! La voie bruxelloise est une impasse certaine ; la voie nationale est la garantie de l'avenir de la Hongrie. Le ministre Szijjártó s'attend à des mois chargés. Voilà pour le courage politique.

Mes Amis,

Et maintenant parlons aussi du courage personnel ! Nous avons pu voir et entendre en direct János Lázár, le plus courageux des hommes politiques du camp national. Apprenons de lui ! Dans sept mois, quand la Hongrie choisira entre la voie bruxelloise et la voie hongroise, il faudra aussi du courage personnel. Tamás Cseh chante : « Tiens-toi devant ta maison, c'est le temps des épreuves. » C'est pour cela que nous sommes ici. C'est pour cela que nous avons fondé les Cercles Civiques Numériques. Car, mes Amis, les partisans de la voie bruxelloise se sont déjà organisés, ou plutôt, Bruxelles les a organisés. Ils ont déjà leurs partis, leurs ONG et leurs médias en Hongrie. Ils attendent, prêts à bondir, pour exécuter les ordres de Bruxelles. Ils se sont installés dans l'espace numérique. Ils l'ont occupé et se l'ont approprié. Ils se sont organisés. Ils l'ont façonné à leur image. Ils intimident ceux qui ne sont pas d'accord avec eux. Ils veulent que tu te retranches chez toi. C'est pourquoi l'agressivité, la violence et la grossièreté se répandent. C'est pourquoi ils portent des armes aux réunions. C'est pourquoi une campagne de calomnie fait rage contre les artistes nationaux et chrétiens, contre les médias nationaux, contre les partis nationaux et nos dirigeants.

Mes Amis,

Nous ne pourrons changer cela que si les Hongrois patriotes gagnent la place qui leur revient dans le monde numérique. Si nous montrons sur les réseaux sociaux qui nous sommes. Nous ne nous replions pas, nous sortons devant notre porte. Si l'on nous attaque, nous ne reculons pas : nous avançons. 72 000 personnes ont rejoint les Cercles Civiques Numériques, et 46 000 ont intégré le Club des Combattants. Ainsi, nous avons brisé le monopole du réseau globaliste qui fabrique la haine. Fini la vulnérabilité numérique des Hongrois de bonne volonté et patriotes. Les Cercles Civiques Numériques offrent une protection efficace contre la frénésie de la gauche dans l'espace en ligne, et, d'un autre côté, ont libéré d'énormes forces constructives. C'est notre conquête numérique. Je vous annonce : nous avons franchi le col de Verecke. Avec notre avant-poste, le Club des Combattants, le réseau numérique des patriotes rassemble aujourd'hui quelque 120 000 personnes. Aujourd'hui, le pays et le monde peuvent le voir : nous ne laisserons pas l'espace numérique aux partisans de Bruxelles. L'espace numérique appartient aussi à la Hongrie. Ici encore nous défendons notre patrie, nous défendons notre liberté, et notre algorithme national est déjà en action. C'est le système de défense de la Hongrie au XXIᵉ siècle. Dans les mois qui viennent, il nous faudra doubler nos forces. Avec les Cercles Civiques Numériques, nous couvrirons l'ensemble du pays. Il faut être présents partout. Il faut dire à chacun que la Hongrie se tient au seuil d'une nouvelle ère. Il faut dire à chacun comment éviter la voie sans issue et emprunter le bon chemin.

Mes Amis,

Qu'est-ce qu'il faut pour y parvenir ? Pour que cela réussisse, nous aurons besoin de tout le monde aussi dans l'espace numérique. Nous avons deux équipes. Il y a les combattants. Nous les envoyons en avant, au combat. Ce sont eux qui entrent dans la mêlée, qui font face aux situations apparemment désespérées, qui attrapent les mensonges par le col et démasquent la propagande. Comme il est écrit : dans une main il doit toujours y avoir une épée. Et il y a les Cercles Civiques Numériques. Parce que dans l'autre main il doit toujours y avoir la truelle. Vous êtes notre arrière-pays numérique, notre soutien, notre colonne vertébrale, notre forteresse : vous êtes les bâtisseurs du pays. On apprend en cours de maths que le cercle est l'ensemble des points du plan qui sont à égale distance d'un point donné, autrement dit du centre. Au centre du cercle se trouve notre patrie, et tout autour, nous, plusieurs centaines de milliers. Nous attendons tous ceux qui aiment leur pays, qui tiennent à la Hongrie et qui ne veulent pas être les serviteurs soumis de Bruxelles. Nous attendons tous ceux qui ont confiance en eux, qui aident leurs camarades, qui sont fiers de leur pays et prêts à servir la Hongrie de tout leur cœur et de toute leur âme.

Et enfin, en guise d'ultime recommandation, je vous demande de ne jamais l'oublier : nous croyons toujours en la force de l'amour et de la solidarité. Nous servons une juste cause. Vous savez : unité sur l'essentiel, liberté sur le secondaire, et en toutes choses, l'amour. Nous sommes grands, nous sommes nombreux, nous sommes forts, nous gagnerons et nous ferons de la Hongrie une grande nation - si vous le voulez aussi.

Que Dieu veille sur nous tous, et que la Hongrie passe avant tout. Allez la Hongrie, allez les Hongrois !

Prime Minister of Hungary published this content on September 20, 2025, and is solely responsible for the information contained herein. Distributed via Public Technologies (PUBT), unedited and unaltered, on September 24, 2025 at 10:42 UTC. If you believe the information included in the content is inaccurate or outdated and requires editing or removal, please contact us at [email protected]