Le réarmement en missiles démontre la portée logistique des FAC dans l’Indo-Pacifique

Les Forces armées canadiennes (FAC) ont démontré leur capacité de faire preuve de soutien logistique dans la région indopacifique avec un réarmement à un point avancé d'une frégate de classe Halifax avec des missiles Harpoon en juillet.

Le réarmement a eu lieu à bord du NCSM Ville de Québec pendant l'exercice Talisman Sabre 2025, dans le cadre d'un exercice de tir réel au large des côtes australiennes, à plus de 16 000 kilomètres du port d'attache du navire, Halifax. De telles distances extrêmes rendent nécessaire le recours à des capacités de réarmement à un point avancé.

Le réarmement à un point avancé consiste généralement à transporter des munitions par voie aérienne vers un troisième site où elles sont stockées en attendant l'arrivée d'un navire. Historiquement, dans la région indopacifique, les réarmements ont presque exclusivement eu lieu à Hawaï, immédiatement après l'exercice Rim of the Pacific (RIMPAC). Cependant, étant donné accent renouvelé du Canada envers la sécurité et la liberté de mouvement dans la région indopacifique, il est nécessaire de mener des opérations de réarmement dans de nouveaux endroits.

De telles opérations démontrent la capacité des FAC de raccourcir les lignes de communication stratégiques et de fournir un soutien logistique efficace pour les missions lointaines, en particulier dans le cas de produits hautement spécialisés comme les munitions.

Le réarmement a été mené par le Groupe de soutien en matériel du Canada (GSMC) en coordination avec le Commandement des opérations interarmées du Canada (COIC) et les Forces de défense australiennes (FDA). Cette opération a démontré l'interopérabilité des FAC avec les FDA et a renforcé notre engagement à travailler avec nos alliés dans la région.

Les réarmements à un point avancé sont devenus la norme pour les navires canadiens déployés dans la région indopacifique ces dernières années et devraient le rester dans un avenir prévisible.