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10/29/2025 | Press release | Distributed by Public on 10/29/2025 06:27

Technologies blockchain et commerce international

Rapport sectoriel ou Vidéo

Technologies blockchain et commerce international

29 oct 2025 13:18S-GE Newsroom

Révolution, innovation, tournant, panacée? Depuis l'avènement d'internet, aucune technologie n'a suscité autant de questions et de controverses que la blockchain. Dans notre webinaire sur la technologie blockchain (en allemand), Mauro Casellini, membre du comité directeur de Crypto Country Association Liechtenstein et CEO de Bitcoin Suisse (Liechtenstein) AG, nous éclaire sur les fondements cette technologie. Voyez la vidéo du webinaire.

Blockchain: notions élémentaires

  • Blockchain ≠ bitcoin. La blockchain est la technologie de base permettant de diffuser des informations - y compris des titres financiers - d'un point A vers un point B via une plate-forme décentralisée, tandis que le bitcoin n'en est qu'une application - la première, et l'une des plus réussies jusqu'à présent.
  • La blockchain est un moyen de communication sûr. Avec la blockchain, toutes les informations partagées, par exemple les transactions réalisées tout au long de la chaîne de valeur, sont enregistrées définitivement, chose particulièrement utile lorsque plusieurs entreprises travaillent ensemble. «Si mon fournisseur prétend m'avoir envoyé cinq kilos d'un produit A mais que je n'en reçois que quatre, je peux prouver que nous avions convenu de cinq kilos et qu'une erreur s'est produite quelque part», explique Mauro Casellini. «Pour ce faire, je ne m'appuie pas sur un document signé à la main et joint à un e-mail quelconque qui pourrait être falsifié, mais sur des informations enregistrées sur la blockchain, donc non altérables.»
  • La blockchain accroît la transparence. La sûreté de ce mode de communication garantit une meilleure transparence. Grâce à une traçabilité sans faille, on peut analyser chaque étape d'une chaîne d'approvisionnement, et ainsi localiser les problèmes de qualité et les écarts par rapport aux règles ou exigences convenues.
  • La blockchain empêche les falsifications lors d'interactions entre plusieurs parties. Où qu'il soit, tant qu'un ordinateur (ou nœud) de la blockchain fonctionne, les informations sont enregistrées définitivement, et impossibles à falsifier.
  • La blockchain ne sert pas qu'à «tokeniser» les actifs et aider les conseillers financiers. «Comme nous l'avons vu, la blockchain ne se résume pas au bitcoin, et pas non plus à la tokénisation (création de la représentation numérique d'un actif sur une blockchain) de titres boursiers», souligne Mauro Casellini. «Selon moi, l'univers de l'exécution des processus et de la chaîne de valeur est tout aussi passionnant, souvent plus simple et aussi nettement plus important que la possibilité de déplacer des actions par voie numérique.»

Applications pratiques actuelles

Mauro Casellini donne plusieurs exemples d'application de la blockchain déjà en cours aujourd'hui. Tradelens, coentreprise de Maerks et IBM, a consigné avec brio toute la chaîne de valeur de ses transports de marchandises par conteneurs à l'aide de la blockchain. De même, le groupe Louis-Dreyfus, l'un des plus grands transporteurs de produits alimentaires au monde, gère dès aujourd'hui via la blockchain une grande partie de sa chaîne de production alimentaire - de l'obtention des matières premières au placement du produit final en magasin. Quant à l'IBM Food Trust, il enregistre l'intégralité du processus de production de café, de la plantation à la boisson (par exemple une capsule Nespresso), avec la blockchain. Ainsi, si une capsule contient du café de mauvaise qualité, on peut scanner son code afin de savoir de quelle plantation le café est issu et qui l'a transformé. Ceci permet de déterminer beaucoup plus facilement le stade précis du processus de production où les normes de qualité n'ont pas été respectées.

Perspectives

Quelle conclusion en tirer pour les technologies de la blockchain? S'agit-il d'une révolution, ou de beaucoup de bruit pour rien? «La blockchain n'est pas une invention miraculeuse qui va remplacer tout ce qui existe déjà», répond Mauro Casellini. «Cependant, elle évite toute falsification dans le cadre de communications.» Il estime que son avenir est très prometteur: «Sinon, Deloitte, PwC, E&Y, Gartner, IBM etc. n'investiraient pas des millions pour perfectionner cette technologie.» Cela ne signifie pas pour autant que les PME suisses doivent se précipiter pour développer leur propre solution de blockchain; mais elles doivent prendre conscience de la nécessité de franchir le pas de la numérisation. Un processus d'autant plus incontournable qu'il permet de générer des économies substantielles et de renforcer la transparence.

«Blockchain-Technologien im Auslandgeschäft» (09/2020)

  • Catégories:Blockchain TIC (technologies de l'information et de la communication)
  • Author:S-GE Newsroom
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