Le 13 novembre 2015, la France était frappée par une série d'attentats terroristes coordonnés à Paris et à Saint-Denis.
Ces attaques ont débuté, dans la soirée du 13 novembre 2015, aux abords du Stade de France, où se jouait un match de football amical France-Allemagne, dans les rues des 10e et 11e arrondissements de Paris, où les terrasses de cafés et restaurants sont visées, et dans la salle de spectacle du Bataclan, où environ 1 500 personnes assistaient à un concert.
Ces attentats terroristes ont causé la mort de 132 personnes et fait plus de 400 blessés.
Dix ans plus tard, la Nation rend hommage aux victimes, à leurs proches, ainsi qu'à l'ensemble des forces de l'ordre, services de secours et personnels soignants mobilisés cette nuit-là.
« Rendre hommage aux défunts est essentiel à mes yeux », confie, dans un entretien Emmanuel, survivant des attaques terroristes commises au Bataclan à Paris le 13 novembre 2015. « Il faut parler de ces événements, les représenter médiatiquement, rappeler que ça existe. Ce qui fait mal, c'est le silence et l'oubli. »
À Paris, ceux qui le souhaitent peuvent déposer une bougie, une fleur ou un mot place de la République, où seront retransmises en direct les commémorations du 13-novembre. La tour Eiffel sera illuminée en bleu, blanc et rouge pendant les soirées des 12 et 13 novembre 2025. D'autres commémorations se dérouleront dans le pays.
Le président de la République, Emmanuel Macron, se déplacera sur les lieux visés par les attentats, ainsi qu'à l'inauguration du Jardin mémoriel du 13-novembre 2015, en face de l'Hôtel de Ville de Paris.
Ce souvenir collectif s'inscrit dans le devoir de mémoire et la lutte continue contre le terrorisme. À travers ces commémorations, la République réaffirme son attachement aux valeurs de liberté, de solidarité et de résilience.
« Quelque part, chaque victime d'attentat l'a été parce qu'elle portait sur elle nos valeurs démocratiques », souligne Patrick Clervoy, médecin psychiatre spécialiste du stress et du traumatisme psychique. « Les commémorations permettent de rappeler que les valeurs démocratiques attaquées par les terroristes restent intactes et défendues. »
« Ce qui fait mal, c'est le silence » : le récit d'un rescapé du Bataclan
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