IOM - International Organization for Migration

09/09/2025 | Press release | Distributed by Public on 09/10/2025 07:20

L'OIM renforce son soutien pour contenir l’épidémie de Mpox en Afrique occidentale et centrale

Dakar, le 9 septembre 2025 - L'Organisation internationale pour les migrations (OIM) intensifie ses efforts pour contenir la propagation du virus Mpox en Afrique occidentale et centrale, en renforçant les systèmes de santé aux frontières et en veillant à ce que les communautés mobiles et difficiles à atteindre ne soient pas exclues des plans d'intervention nationaux et régionaux.

En étroite collaboration avec les autorités sanitaires locales et ses partenaires internationaux, l'OIM a mis à disposition son expertise technique, ses équipes d'intervention opérationnelles et ses ressources logistiques afin de renforcer la coordination, d'améliorer la surveillance médicale aux frontières et de cartographier la population afin de cibler les interventions vers les communautés mobiles et les couloirs de transit à haut risque.

« La santé est un droit pour tout le monde, y compris pour les personnes en déplacement », a déclaré Sylvia Ekra, directrice régionale de l'OIM pour l'Afrique occidentale et centrale. « Les équipes qui sont sur le terrain, en particulier dans les zones frontalières, ont besoin d'outils et de formations pour détecter, prévenir et réagir rapidement. Les communautés mobiles ne doivent pas être oubliées, car protéger leurs droits d'accès aux soins médicaux, c'est aussi protéger la santé publique. »

Les régions frontalières d'Afrique occidentale et centrale sont particulièrement exposées à la propagation rapide des maladies infectieuses en raison de plusieurs facteurs combinés : mouvements transfrontaliers importants, frontières poreuses et infrastructures médicales limitées. Les systèmes de surveillance dysfonctionnels et les contraintes en matière de ressources compliquent encore davantage la détection et le confinement, rendant d'autant plus urgentes les interventions ciblées et une collaboration transfrontalière solide afin de protéger les populations locales et mobiles.

Ces zones frontalières sont également les endroits où l'OIM est le plus présente, ce qui lui permet d'agir rapidement et en étroite coordination avec les systèmes locaux afin de renforcer la surveillance et d'améliorer la capacité de préparation et d'intervention.

Dans toute l'Afrique de l'Ouest, l'OIM travaille avec les gouvernements et ses partenaires pour renforcer la sécurité sanitaire et la préparation aux points d'entrée. En Guinée, plus de 166 000 voyageurs ont déjà bénéficié de dépistages et de vaccinations effectués par 60 agents communautaires déployés à 12 points d'entrée.

En Sierra Leone, un exercice de cartographie de la mobilité réalisé par l'OIM et les autorités nationales à Port Loko, Kambia et dans la zone urbaine occidentale aide les autorités à mieux cibler leurs actions de prévention et de sensibilisation. Au Togo, les systèmes de surveillance des maladies et de prise en charge des patients sont renforcés, avec 50 bénévoles communautaires formés désormais actifs dans 15 points d'entrée. Au Ghana, l'OIM, l'OMS et leurs partenaires ont organisé une réunion stratégique de deux jours sur le Cadre de gestion de la santé, des frontières et de la mobilité afin de se mettre d'accord sur les mesures de préparation, de protéger la santé publique et de garantir une mobilité sûre et ordonnée.

Ce cadre aide les différents acteurs à comprendre les implications de la mobilité humaine pour la préparation et la réponse aux maladies transmissibles au niveau national et au-delà des frontières ; il contribue également à la surveillance et à la gestion des épidémies dans le cadre d'une approche unifiée de la gestion de la santé et de la mobilité ; et il soutient le développement à long terme de systèmes de santé adaptés à la mobilité.

Si le Mpox n'est plus une urgence de santé publique d'ampleur internationale, la menace est loin d'être écartée. Les zones frontalières restent particulièrement vulnérables en raison de la forte mobilité de la population, de l'accès limité aux services de santé et du manque d'infrastructures de surveillance.

Malgré un nombre croissant de cas, seuls 10 % des 46 millions de dollars demandés par l'OIM pour financer les mesures de préparation et d'intervention en Afrique ont été recueillis à ce jour, limitant donc énormément les ressources. Un soutien supplémentaire de la part des donateurs et des partenaires est nécessaire de toute urgence pour maintenir les interventions vitales, protéger les communautés vulnérables et renforcer les systèmes de santé dans toute la région.

Pour plus d'informations, veuillez consulter le centre des médias de l'OIM.

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