06/05/2025 | Press release | Distributed by Public on 06/05/2025 07:49
Il est partout. Des bouteilles d'eau aux appareils médicaux, en passant par les matériaux de construction, le plastique fait partie intégrante de notre vie quotidienne. Pourtant, seuls 9 % des objets en plastique sont recyclés. Les autres deviennent des déchets, qui viennent polluer les mers, les océans, les décharges, les sols et même l'air que nous respirons.
Rien qu'au cours de l'année dernière, le monde a généré 400 millions de tonnes de déchets plastiques. De nombreux produits en plastique ne sont pas conçus pour être réutilisés et recyclés, et d'autres ne peuvent être recyclés qu'à une ou deux reprises. Le plastique n'est pas non plus biodégradable. Plutôt que de se décomposer, les matières plastiques jetées se divisent en minuscules particules, appelées « microplastiques », qui peuvent être toxiques pour les humains et pour l'environnement.
Mais c'est là qu'une solution innovante entre en jeu : la science nucléaire. L'AIEA se sert de la technologie nucléaire à la fois pour comprendre et pour résoudre la crise de la pollution plastique. L'initiative NUTEC Plastics, lancée en 2021, vise à aider les pays à rechercher les microplastiques dans le milieu marin et utilise les techniques nucléaires pour améliorer le recyclage et ainsi diminuer le flux de déchets plastiques dans l'océan.
À l'occasion de la Journée mondiale de l'environnement, nous avons interrogé Celina Horak, une experte de l'AIEA spécialiste de l'utilisation des rayonnements aux fins du recyclage du plastique.