12/15/2025 | Press release | Distributed by Public on 12/16/2025 18:02
Il s'agit d'un développement cérébral atypique qui se manifeste par des anomalies de la communication sociale : difficultés à communiquer, à interagir avec les autres, à comprendre les émotions d'autrui et à exprimer les siennes. Ces symptômes sont associés à des comportements répétitifs, restreints ou stéréotypés pour le trouble du spectre autistique. Un enfant peut par exemple jouer avec ses mains, se balancer ou répéter une phrase sans s'arrêter.
Il peut aussi développer des intérêts très envahissants, comme une fixation sur les objets ronds, la mémorisation de toutes les stations de bus. Il y a aussi une absence de modulation sensorielle, avec soit une hypersensibilité à certains sens, les bruits par exemple, soit une hyposensibilité qui demande des stimulations plus fortes. L'intolérance au changement, elle, rend chaque modification angoissante et susceptible de déclencher des crises d'anxiété et de colère.
Les difficultés de communication, anomalies du contact, intérêts restreints, isolement sont les origines du trouble.
Nadia Chabane
Avant 12 mois, le manque de contact visuel, l'absence d'appétence au contact social et de réponse au prénom constituent des points d'alerte. À 12 mois, le manque de babillage doit interroger. À 18 mois, l'absence de mots, et à 24 mois, l'absence de phrase simple sont des symptômes à prendre sérieusement en compte.
Je crois que l'on n'écoute pas assez les parents. Les pédiatres rassurent souvent en disant « chaque enfant se développe à son rythme », « c'est un garçon », « il est timide ». On interprète les symptômes séparément au lieu de les considérer ensemble. Mais la situation s'améliore avec les stratégies de sensibilisation.
Oui, entre 0 et 4 ans, la plasticité cérébrale est maximale. Avec certains modèles d'accompagnement évalués scientifiquement, des enfants peuvent gagner jusqu'à 20 points de QI dans la première année de prise en charge et accéder à une communication verbale. La majorité des enfants répondent à ces interventions, même si tous n'évoluent pas aussi favorablement.
Les enfants avec un TDAH présentent des difficultés attentionnelles et de planification, une motricité non régulée et une impulsivité difficile à contrôler. Cela impacte leurs apprentissages et leur sociabilité. Comparés aux enfants du même âge, ils peinent à se réguler, ne respectent pas les règles sociales, coupent la parole, ne tiennent pas en place et se mettent souvent en danger. Le nombre de passages aux urgences peut d'ailleurs être un indicateur. Cet ensemble de symptômes peut conduire à une forme d'exclusion, car ces enfants ont du mal à s'adapter à leur environnement.
Cela éviterait des ruptures de parcours. Lorsqu'on comprend ce qui relève d'un trouble et non d'un mauvais caractère, on réduit la stigmatisation et l'enfant bénéficie de stratégies psycho-éducatives adaptées. Il faut savoir qu'à l'adolescence, un TDAH non reconnu peut parfois dévier vers des conduites à risque. Les difficultés d'impulsivité et de recherche de sensations augmentent le risque d'exposition à l'alcool, aux drogues et d'addiction.
La meilleure prise en charge combine des stratégies de régulation du comportement avec des thérapies cognitivo-comportementales associant les parents. Des traitements médicamenteux efficaces existent également et sont le plus souvent très bien tolérés. L'association des deux donne la meilleure réponse thérapeutique.
La santé mentale est un pilier essentiel du bien-être global. Comprendre les troubles de la santé mentale permet de mieux les prévenir et les repérer, et de mieux s'aider ou accompagner...
Grand dossier
Publié le 11/07/2025