12/04/2025 | Press release | Distributed by Public on 12/05/2025 06:37
Le constat est sans appel : cocaïne et drogues de synthèse sont de plus en plus facilement accessibles ; les itinéraires de trafics évoluent constamment, les criminels opèrent de plus en plus en ligne ; le nombre de victimes - notamment parmi les jeunes - ne cessent d'augmenter. L'impact sur la santé s'aggrave, tout comme l'impact sur l'environnement : la production d'un kilo de MDMA génère 58 kilos de déchets toxiques.
Cette stratégie repose sur 5 piliers :
Le plan d'action complète la stratégie à travers 19 mesures concrètes parmi lesquelles : l'extension des opérations du Centre opérationnel d'analyse du renseignement maritime pour les stupéfiants(MAOC-(N)) pour perturber plus encore le trafic maritime de drogue ; la mise en place d'une plateforme d'experts à l'échelle de l'UE pour lutter contre le recrutement en ligne, notamment des jeunes ; l'EUDA soutiendra les États membres sur le plan opérationnel au moyen d'une nouvelle base de données sur les substances à l'échelle de l'UE ; prévu pour 2026, un nouveau campus dédié à la sécurité et à l'innovation donnera un nouvel élan à la recherche et à l'innovation.
Police, justice et douanes collaboreront plus étroitement encore. Europol renforcera son soutien opérationnel aux États membres, en assurant un suivi plus systématique des marchés numériques de la drogue et en coordonnant les enquêtes transnationales visant à démanteler les réseaux criminels impliqués dans le trafic de drogue. L'Agence européenne des drogues (EUDA) aidera les États membres à apporter des réponses fondées sur des données probantes aux nouveaux défis liés à la drogue. Frontex renforcera son soutien aux États membres en matière de surveillance des frontières extérieures, notamment au moyen de technologies de surveillance avancées et d'outils d'appréciation de la situation, en améliorant la détection et la prévention du trafic transfrontière de drogue.
L'UE prend également des mesures en dehors de l'Europe, notamment en renforçant la résilience des ports des pays partenaires face au trafic de drogue, perturbant ainsi les routes commerciales.
La Commission veut également mieux surveiller et contrôler l'utilisation des précurseurs de drogues, ces substances chimiques utilisées pour la fabrication illicite de produits stupéfiants et substances psychotropes. Les règles seront renforcées et simplifiées : la notification en temps réel des saisies importantes de précurseurs de drogues, procédure d'urgence pour un contrôle plus rapide des substances, une interdiction des précurseurs de synthèse... Dans le même temps, l'initiative simplifiera et numérisera les processus pour le commerce légitime, en veillant à ce que les industries puissent prospérer sans charges réglementaires excessives.