07/15/2025 | Press release | Distributed by Public on 07/15/2025 03:04
Le PTB appelle à la convocation urgente de tous les ministres fédéraux et régionaux concernés - Mobilité, Finances, Économie et Affaires étrangères - pour faire toute la lumière sur l'importation, l'exportation et le transit de matériel militaire vers Israël.
Mardi 15 juillet 2025
« Cela fait 20 mois que nous interpellons les autorités, et à chaque fois on nous répond que le cadre existant suffit, qu'il ne faut pas de nouvelles mesures. Pourtant, les faits sont là : des armes continuent à transiter, les fuites sont partout. Il est temps d'admettre que ce cadre est inefficace. Il faut des mesures nouvelles, contraignantes, un réel embargo », déclare le député fédéral Nabil Boukili.
Il poursuit : « Pendant tout ce temps, on assiste à un véritable ping-pong entre les niveaux de pouvoir : les ministres fédéraux renvoient la balle aux Régions, et inversement, chacun refusant d'assumer la responsabilité. C'est précisément pour sortir de cette inertie qu'il est indispensable de convoquer une audition avec tous les ministres concernés, afin que chacun prenne enfin ses responsabilités. »
Les révélations s'accumulent ces derniers mois, montrant que la Belgique - malgré les appels à un embargo et les déclarations politiques - continue de jouer un rôle clé dans le transit, l'importation et l'exportation de matériel militaire vers Israël.
Ces faits montrent clairement que la Belgique est pleinement impliquée dans l'approvisionnement militaire d'Israël. Il ne s'agit pas de cas isolés, mais d'un système toléré par les autorités, en contradiction flagrante avec nos obligations internationales et les résolutions des Nations Unies.
« Ce que nous demandons, c'est le strict respect du droit international. Ce n'est pas une question idéologique, mais une exigence juridique. La Belgique ne peut pas rester complice. Elle doit se positionner clairement : pas d'armes, ni directement ni indirectement, vers un État engagé dans des violations graves du droit international », conclut Nabil Boukili.