09/10/2025 | Press release | Distributed by Public on 09/10/2025 05:37
La présidente de la Commission européenne a présenté son programme annuel au Parlement européen. Marc Botenga, député européen du PTB, dénonce l'imposition d'un modèle américain : « Ursula Von der Leyen parle d'urgence sociale, mais dévie les fonds publics vers les multinationales de l'armement. C'est le modèle américain Made in Europe. »
Mercredi 10 septembre 2025
Face au Parlement européen, Von der Leyen a défendu son programme d'armement européen tout en promettant des programmes sociaux. Marc Botenga critique la contradiction : « Partout en Europe, en Allemagne, en France, en Belgique, nous voyons que la militarisation se fait aux dépens des droits sociaux, des pensions. Von der Leyen prétend qu'elle s'attaque à tout en même temps, mais dans la pratique, elle a fait le choix d'une politique militariste antisociale. »
Sous pression des mobilisations sociales, Von der Leyen se sent obligée de faire des promesses sociales. « Mais d'où viendra l'argent pour le social ? s'interroge Marc Botenga. Von der Leyen veut envoyer 800 milliards d'euros pour les actionnaires de la guerre. Toute une partie du budget européen est déviée vers l'armement. Tout cet argent consacré au surarmement n'ira pas dans les besoins sociaux de la population. »
La présidente de la Commission européenne a aussi promis de limiter le financement européen d'Israël. « Elle sent la pression des grandes manifestations de solidarité avec la Palestine, note le député PTB. C'est positif. Mais elle ne propose que de manière limitée la suspension partielle de certains financements. Cela veut dire que l'Union européenne continuera, partiellement, à financer le génocide israélien ? » Le PTB veut que la Commission européenne s'inspire plutôt des 18 paquets de sanctions adoptés contre la Russie et coupe tous les liens avec Israël.
Et Marc Botenga de conclure : « Le mandat de Von der Leyen porte à une Europe soumise à Washington et à l'industrie de l'armement, qui tourne le dos à ses travailleurs. Nous voulons une Europe qui défend la paix, le social et le climat, pas les profits des multinationales. »