Amnesty International France

10/08/2025 | Press release | Distributed by Public on 10/08/2025 12:05

Lorsque des personnes sont déplacées à cause du changement climatique, quels sont leurs droits

Le changement climatique est une urgence mondiale qui concerne chaque être humain sur cette planète. Cependant, ses conséquences touchent certaines personnes plus durement que d'autres. Les habitant·e·s de pays à revenu faible ou intermédiaire, de zones côtières, de vallées fluviales, de zones de faible altitude et d'États insulaires sont en première ligne de la crise. Parmi eux, ceux qui vivent dans la pauvreté, les membres de communautés racisées, les femmes, les personnes âgées, les enfants, les personnes malades ou en situation de handicap, les populations autochtones et d'autres groupes marginalisés sont les plus touchés. Face à l'élévation du niveau des mers et des températures, il arrive que des personnes partent de chez elles pour chercher un avenir meilleur pour elles et leurs familles.

Les personnes déplacées à cause du changement climatique peuvent être confrontées à des difficultés similaires à celles des personnes qui fuient un conflit ou des persécutions. Si elles ne partaient pas, leurs droits humains, leurs sources de revenus et leur vie pourraient être mis en péril.

Le changement climatique est un facteur de multiplication des menaces qui aggrave les inégalités et la discrimination. Il menace la plupart de nos droits et l'avenir de l'humanité.

Qu'est-ce qu'un déplacement lié au climat ?

Les déplacements liés au climat sont les mouvements de population dus aux conséquences du changement climatique. Ils peuvent être temporaires ou définitifs, transfrontaliers ou à l'intérieur du pays d'origine d'une personne. Ils peuvent être liés à des catastrophes naturelles soudaines ou à évolution lente.

Ces conséquences du changement climatique peuvent prendre différentes formes :

  • Les catastrophes naturelles soudaines : Certaines personnes sont déplacées temporairement par des phénomènes tels que les cyclones, les feux de forêt, les inondations ou les tempêtes majeures. Bien souvent, elles se déplacent à l'intérieur de leur pays et rentrent chez elles une fois le danger écarté. Néanmoins, étant donné que ces phénomènes météorologiques extrêmes deviennent plus fréquents et intenses en raison du changement climatique, les déplacements répétés et prolongés ont des conséquences à long terme pour les populations concernées et leurs droits fondamentaux.
  • Les catastrophes naturelles à évolution lente : D'autres phénomènes liés au climat sont plus progressifs, mais tout aussi dévastateurs. Des conséquences telles que l'élévation du niveau des mers, la contamination des nappes aquifères par l'eau salée, la sécheresse et la désertification rendent des régions entières invivables au fil du temps. Les populations partent alors de chez elles définitivement, souvent pour s'installer dans des villes ou dans d'autres pays pour retrouver une vie digne.

À combien estime-t-on le nombre de personnes déplacées par l'urgence climatique ?

On peut difficilement donner un nombre exact de personnes déplacées uniquement à cause du changement climatique. En effet, celui-ci interagit souvent avec d'autres facteurs comme les problèmes économiques, les conflits, l'instabilité politique et la discrimination. Lorsqu'une personne décide de quitter le lieu où elle vit, ce choix est rarement lié à une seule cause.

Pour avoir une idée du nombre potentiel, on peut consulter les données de l'Observatoire des situations de déplacement interne, qui estime qu'environ 9,8 millions de personnes sont déplacées par les catastrophes naturelles. Ce chiffre couvre les catastrophes qui ne sont pas dues au changement climatique et ne couvre pas les déplacements qui sont indirectement causés par le changement climatique. Il donne toutefois une idée de l'étendue du problème.

Ce dont nous sommes sûrs, c'est que des personnes se déplacent en réponse à la crise climatique et à d'autres facteurs aggravants, et qu'elles trouvent souvent des protections juridiques insuffisantes.

Existe-t-il des protections juridiques pour les personnes déplacées par la crise climatique ?

L'inaction des gouvernements sur le changement climatique porte atteinte à une longue liste de droits humains, dont les suivants :

  • Le droit à la vie et le droit de vivre dignement ;
  • Le droit de ne pas subir de traitement inhumain ou dégradant ;
  • Le droit à un environnement propre, sain et durable ;
  • Le droit à la non-discrimination ;
  • Plusieurs droits économiques, sociaux et culturels, notamment le droit à la santé, le droit à l'alimentation, le droit à l'eau, le droit au logement et le droit à un niveau de vie suffisant.

Le droit international relatif aux droits humains précise en outre que les personnes déplacées ont le droit de ne pas retourner à un endroit où leurs droits fondamentaux seraient exposés à un risque réel. C'est ce qu'on appelle le principe de « non-refoulement » et il s'applique aux personnes déplacées dans le contexte du changement climatique.

Est-ce que cela en fait des « réfugié·e·s climatiques » ?

Amnesty International n'utilise pas les termes « réfugié climatique » ou « réfugié environnemental », car ils n'existent pas dans le droit international, qui définit uniquement le terme « réfugié·e ».

En vertu du droit international, un·e réfugié·e est une personne qui, « craignant avec raison d'être persécutée » dans son pays du fait de sa race, de sa religion, de sa nationalité, de son appartenance à un certain groupe social ou de ses opinions politiques, ne peut pas être renvoyée dans ce pays. Le droit international ne fait pas de distinction entre différentes catégories de réfugié·e·s, telles que « religieux », « politique » ou « lié au climat ». Ce type de distinction peut devenir dangereux et très politisé.

Les personnes déplacées dans le contexte du changement climatique répondent à la définition de réfugié·e au sens de la Convention de 1951 relative au statut des réfugiés en raison des risques de persécution. Par exemple, si des ressources comme l'alimentation, le logement et l'eau potable deviennent rares dans un pays et qu'un groupe de population déjà marginalisé est spécifiquement empêché d'y accéder, les membres de ce groupe peuvent obtenir le statut de réfugié s'ils décident de quitter ce pays.

Qu'elle obtienne ou non le statut de réfugié, toute personne doit être protégée de tout retour forcé dans un endroit où elle risque véritablement de subir des persécutions ou d'autres atteintes graves à ses droits fondamentaux. Et toute personne qui demande une protection internationale doit bénéficier d'un examen individuel et équitable de son cas.

Quelles sont les principales causes du changement climatique ?

La planète se réchauffe plus rapidement que jamais en raison de plusieurs facteurs humains, notamment :

  • L'extraction, la production et l'utilisation des combustibles fossiles comme le charbon, le pétrole et le gaz dit « naturel » pour des besoins énergétiques ;
  • Les pratiques agricoles néfastes ;
  • La déforestation ;
  • Et les changements d'usage des sols.

Ces activités émettent des gaz à effet de serre qui retiennent la chaleur dans l'atmosphère. Le réchauffement de la planète qui en découle entraîne des changements profonds et sans précédent dans l'atmosphère, les océans et les milieux naturels.

Le changement climatique est dû à l'activité humaine et peut être stoppé par les humains.

La communauté scientifique s'accorde à dire qu'un abandon progressif des combustibles fossiles est indispensable. Des défenseur·e·s de l'environnement et des militant·e·s courageux du monde entier alertent sur la nécessité d'une action pour le climat. Néanmoins, les entreprises exploitant les énergies fossiles et de nombreux gouvernements mentent, se défaussent et retardent l'action depuis des décennies. Certains gouvernements agissent désormais sur le changement climatique, mais d'autres continuent de soutenir une économie fondée sur les énergies fossiles, malgré son immense coût pour la santé, le bien-être et la vie des êtres humains.

L'élévation du niveau des mers

Il existe deux causes principales à l'élévation du niveau des mers. D'une part, la calotte glaciaire et les glaciers couvrant de vastes étendues, comme au Groenland et dans l'Antarctique, sont en train de fondre et déversent donc d'énormes quantités d'eau dans les océans. D'autre part, la hausse de la température des océans augmente leur volume. Cette élévation du niveau des mers entraîne à son tour l'acidification des océans et la salinisation des sols, qui ont des effets sur la productivité agricole, la sécurité alimentaire, la biodiversité et l'accès à l'eau potable.

Elle a un impact dévastateur sur les populations côtières et les pays insulaires de faible altitude, dont les terres sont progressivement avalées par la mer. Elle contribue en outre à la multiplication des inondations et des marées de forte amplitude, qui détruisent déjà des habitations et des cultures ainsi que d'autres infrastructures dont les personnes ont besoin pour survivre. L'eau salée des océans peut contaminer les sols et les sources d'eau douce, ce qui diminue la fertilité des terres et rend l'eau impropre à la consommation.

Les nations insulaires de faible altitude, comme les Tuvalu et Kiribati, dans l'océan Pacifique, dont le territoire dépasse de seulement quelques mètres le niveau de la mer, sont encore plus menacées par les effets de la montée des eaux. Des scientifiques prévoient que ces pays seront submergés dans un avenir assez proche. En 2021, le Premier ministre des Tuvalu a lancé, les pieds dans l'eau jusqu'aux genoux, un appel poignant à la communauté internationale pour qu'elle agisse contre le changement climatique.

Au Honduras, où l'élévation des mers et les ondes de tempête ravagent des zones littorales, Amnesty International a constaté que des communautés vivant de la pêche et de l'agriculture subissent des inondations à répétition qui détruisent leurs habitations et contaminent leurs sources d'eau douce, au point de contraindre des familles à abandonner leurs terres ancestrales.

Les phénomènes météorologiques extrêmes

Le changement climatique entraîne des phénomènes météorologiques extrêmes, notamment des inondations, des canicules, des feux de forêt, des cyclones et des tempêtes plus fréquents et plus intenses qui peuvent conduire au déplacement temporaire ou permanent de populations entières.

Les sécheresses

Le changement climatique peut également entraîner des phénomènes à évolution lente, tels que les sécheresses.

Le sud de Madagascar, par exemple, est confronté à une sécheresse qui dure depuis cinq ans, à l'origine d'une famine catastrophique. En 2021, Amnesty International a enquêté sur la situation des personnes luttant pour survivre face aux effets du changement climatique dans cette région.

« Il y a des moments où je ne vois plus rien et où j'ai l'impression que je vais m'évanouir, parce que je suis de plus en plus faible. Le soir, je n'arrive plus à m'endormir, parce que je pense à ce que nous allons pouvoir manger le lendemain. Je dors à peine. »

Mosa, dix-sept ans

Les chaleurs extrêmes, les canicules et les inondations

Avec la hausse mondiale des températures, les journées les plus chaudes deviennent encore plus chaudes. Les canicules durent plus longtemps et arrivent plus souvent. Parfois, des « dômes de chaleur » sont créés par la pression atmosphérique qui piège les températures élevées dans une zone pendant une longue période.

La chaleur extrême constitue une menace directe pour la santé humaine et le droit à la vie, car elle cause des coups de chaleur et de la fatigue qui peuvent entraîner des complications médicales et réduisent l'espérance de vie. Elle aggrave les problèmes de santé préexistants et met encore plus en danger les personnes âgées, les jeunes enfants et les personnes en situation de handicap. Les personnes vivant dans la pauvreté et celles qui occupent des emplois informels, souvent en plein air, sont également touchées de manière disproportionnée par la multiplication des journées de chaleur extrême. Les pays équatoriaux sont davantage exposés à ce risque car leurs températures sont déjà élevées toute l'année, mais les canicules ont aussi des répercussions croissantes dans les autres pays.

Dans certains pays, comme au Pakistan, les conditions météorologiques anormales détruisent des vies. En 2022 et 2024, des canicules extrêmes et prolongées ont été suivies d'intenses précipitations pendant la saison des pluies. En août 2022, celles-ci ont représenté plus de 700 % de la moyenne mensuelle du pays. Le fleuve Indus est sorti de son lit, inondant des localités entières. Trente-trois millions de personnes ont été touchées, dont huit millions de personnes déplacées à l'intérieur du pays. Les populations déplacées ont été confrontées à des conditions de vie insalubres, une exposition accrue aux maladies et des distributions d'eau et de nourriture très mal organisées.

Les causes indirectes, telles que l'endettement, les crises économiques et les conflits

Les effets du changement climatique détruisent des zones qui représentaient auparavant des sources de nourriture et des pôles économiques, dont l'environnement est de plus en plus désolé et hostile. Des ressources comme l'eau et la nourriture se raréfient et des personnes peuvent perdre leurs moyens de subsistance à cause de facteurs environnementaux. Dans les pays à faible revenu, beaucoup perdent leur emploi ou ne peuvent plus travailler et n'ont aucune sécurité sociale. La population peut également avoir plus de difficultés pour répondre aux catastrophes et s'adapter à la crise climatique en raison de la dette de ces pays.

Au Pakistan, les canicules rendent dangereuses les activités qui exposent les travailleurs et travailleuses journaliers à la chaleur, ce qui a une incidence sur leurs revenus. Lorsque s'y ajoute une protection sociale insuffisante, nombre d'entre eux ne peuvent pas se permettre de rester sur place.

La concurrence autour des ressources et la dégradation des conditions sociales, économiques et environnementales peuvent contribuer au risque de conflit. Les conflits et l'instabilité politique empêchent par ailleurs les habitant·e·s de bien se préparer aux conséquences du changement climatique.

En quoi le changement climatique est-il un facteur de multiplication des menaces ?

On parle souvent des conséquences directes du changement climatique, mais ses dangers vont bien au-delà des dommages environnementaux. Le changement climatique amplifie les menaces, en exacerbant les inégalités préexistantes et les difficultés pour exercer les droits humains. Des personnes peuvent être exposées à des risques accrus en raison du lieu où elles vivent et de sa vulnérabilité face à la crise climatique, et/ou à cause de leur situation personnelle.

Certaines personnes et communautés n'ont pas les ressources ou les infrastructures nécessaires pour répondre aux effets du changement climatique. Les groupes confrontés à des formes multiples et conjuguées de discrimination sont exposés à des risques encore plus grands en raison du changement climatique :

  • Les femmes et les filles ont moins de chances de posséder des terres et plus de risques de connaître la pauvreté et le chômage. Elles manquent également de représentation politique et sont victimes de discrimination et de violence liée au genre. Ces facteurs cumulés font qu'elles risquent davantage de subir les effets négatifs de la crise climatique.
  • Les personnes vivant dans la pauvreté, d'autant plus si elles n'ont pas de logement, sont particulièrement exposées aux conséquences du changement climatique.
  • Les personnes malades ou handicapées sont également exposées à des risques accrus. Pour elles, non seulement la crise climatique peut augmenter le risque de complications médicales, mais la discrimination institutionnelle et l'exclusion sociale aggravent également leurs difficultés.
  • Les groupes confrontés à une discrimination structurelle, notamment les personnes racisées et les minorités, vivent souvent dans des zones dépourvues d'infrastructures résistantes pouvant les protéger des conséquences du changement climatique.
  • Les personnes habitant dans des pays à revenu faible ou intermédiaire n'ont pas les ressources nécessaires pour répondre de façon adéquate aux effets du changement climatique.
  • Les populations autochtones vivent souvent dans des écosystèmes particulièrement sensibles aux variations du climat, alors qu'elles ont une culture et une identité étroitement liée à leurs terres et sont généralement exclues de la prise de décisions relatives au climat

Est-ce que les États ont une responsabilité légale face aux déplacements liés au climat ?

L'impact du changement climatique sur les droits humains est indéniable. Et il découle de problèmes créés par les humains qui doivent être traités.

Les États sont tenus de coopérer pour prévenir les déplacements de population et permettre aux personnes de rester là où elles habitent. En juillet 2025, la Cour internationale de justice a rendu une décision historique affirmant que le plein exercice des droits humains ne pouvait être garanti sans que le système climatique et les autres conditions constitutives de l'environnement ne soient protégés. Cela signifie que les États doivent atténuer les effets du changement climatique en abandonnant tous les combustibles fossiles et en réduisant les émissions dans des délais rapides.

Ils doivent par ailleurs aider les personnes à s'adapter à un environnement qui change, notamment au moyen d'un soutien financier et technique pour l'adaptation et la prévention des catastrophes. Les pays riches, qui sont souvent les principaux responsables des émissions de gaz à effet de serre, portent une plus grande responsabilité que les autres.

Les personnes déplacées en raison du changement climatique doivent avoir accès à la protection internationale et à d'autres formes de protection. La Cour interaméricaine des droits de l'homme a conclu que, pour protéger les personnes déplacées hors des frontières de leur pays, les gouvernements doivent établir des « catégories migratoires » adaptées, telles que des visas humanitaires, des permis de séjour temporaire et/ou le statut de réfugié ou un statut similaire, qui pourront apporter une protection contre les retours forcés. Ces mesures doivent notamment les protéger contre toute expulsion vers un endroit où leurs droits fondamentaux seraient exposés à un risque réel en raison des conséquences du changement climatique.

Les populations déplacées doivent également être indemnisées pour les pertes et préjudices qu'elles ont subis à cause d'une crise climatique provoquée par l'activité humaine.

Que font déjà les États pour répondre aux déplacements liés au climat ?

En résumé, ils n'en font pas assez.

Seuls quelques pays prévoient des protections dédiées contre les expulsions vers d'autres pays en raison des risques de préjudice pour les droits humains lié au changement climatique.

Les visas conçus pour permettre à des personnes de quitter des zones particulièrement touchées par le changement climatique sont extrêmement rares. En 2024, l'Australie a créé un programme de visas permettant d'accueillir chaque année jusqu'à 280 personnes originaires des Tuvalu dans le contexte du changement climatique.

Les politiques migratoires existantes obligent les personnes à s'engager dans des procédures et des voies souvent discriminatoires et restrictives. Les catégories les plus pénalisées sont les populations racisées et pauvres, les femmes et d'autres groupes marginalisés. Bien souvent, les personnes âgées, en situation de handicap ou malades sont laissées de côté car elles ne remplissent pas les conditions pour obtenir un visa. Ces politiques séparent des familles et aggravent l'exclusion sociale des personnes qui sont déjà exposées à des risques accrus.

Les États manquent à leurs obligations découlant du droit international.

Que pouvons-nous faire pour les amener à assumer ces responsabilités ?

Nous devons amener les décisionnaires qui ont du pouvoir à assumer leur responsabilité légale de protéger les personnes déplacées dans le contexte du changement climatique. La véritable justice doit passer par l'octroi de visas aux personnes les plus touchées par la crise climatique.

Nous appelons tous les États à mettre en place de toute urgence un cadre juridique clair au niveau national, régional et international pour la protection des personnes déplacées hors des frontières de leur pays en raison du changement climatique. Ce cadre doit compléter les initiatives existantes en matière de justice climatique, y compris le soutien aux mesures d'adaptation et d'atténuation, la transition juste et la compensation des pertes et préjudices, afin que les personnes puissent continuer de vivre dans leur pays d'origine et que leurs droits soient respectés.

Amnesty International est déterminée à poursuivre son travail de recherche, de campagne et de plaidoyer pour que les États assument leurs responsabilités. Avec l'aide de personnes comme vous, nous nous mobilisons pour créer un mouvement mondial capable de faire assez de bruit pour faire clairement comprendre que le refus de proposer des voies sûres et légales aux personnes déplacées en raison du changement climatique ne passera pas inaperçu.

Aidez-nous à demander à la Nouvelle-Zélande d'agir immédiatement en fournissant des visas humanitaires aux populations du Pacifique.

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