Government of the Grand Duchy of Luxembourg

01/10/2025 | Press release | Distributed by Public on 01/10/2025 11:34

'La planification de la mobilité est un processus continu'

1 - Quelle redéfinition de la politique de Sécurité et de Défense nationale la dégradation de l'environnement stratégique en Europe vous impose-elle?

Dans un monde où les tensions géopolitiques augmentent, où les frontières nationales établies, le multilatéralisme et l'ordre international fondé sur les règles sont ouvertement remis en question par la puissance militaire, et surtout face à l'agression russe contre l'Ukraine, qui constitue une menace fondamentale pour la sécurité et la stabilité européennes, l'UE et l'OTAN ont dû adapter leurs positions stratégiques.

Notre priorité politique est de redynamiser la capacité de dissuasion et de défense collectives. Nous devons combler nos lacunes capacitaires identifiées. Cela signifie que nous devons investir davantage dans notre défense. Le Luxembourg est prêt à suivre cette voie, nous sommes prêts à assumer cette responsabilité et à faire notre part de l'effort collectif. Jusqu'en 2030, le Luxembourg atteindra les 2% en matière d'investissements dans la défense, objectif auquel les Alliés se sont engagés au Sommet de Vilnius en 2023. Depuis 2014, le Luxembourg a plus que triplé ses investissements en matière de défense, et nous doublerons encore ce chiffre d'ici 2030. Notre ambition est claire: renforcer l'Alliance, qui est le garant de la sécurité du Luxembourg.

Nous voulons défendre nos citoyens, notre territoire, nos valeurs et nos intérêts. Nous avons besoin d'une dissuasion plus crédible. Ensemble avec notre allié la Belgique, le Luxembourg s'est engagé à fournir à l'OTAN un bataillon binational de reconnaissance de combat de type médian à l'horizon 2030. Cet objectif ambitieux est une priorité politique et militaire pour le Luxembourg et nécessite des efforts supplémentaires substantiels, notamment plus de personnel mieux formé, une plus grande réactivité et l'acquisition de véhicules de combat plus lourdement armés conduisant à des capacités militaires plus robustes. Dans ce contexte, j'ai annoncé en mai 2024 un projet d'acquisition de véhicules de combat et d'appui au combat de production française de type Jaguar, Griffon et Serval. Avec une enveloppe budgétaire de 2,6 milliards d'euros, cet investissement s'élève à un montant historique pour le Luxembourg dans le domaine de la défense. La loi de financement y relative a été récemment approuvée à une large majorité par le parlement luxembourgeois. C'est aussi un rapprochement conséquent du Luxembourg à la France au niveau militaire.

2 - Quel rôle les accords de coopération multinationale jouent-ils dans la stratégie de défense du Luxembourg?

Pour un petit pays comme le Luxembourg, il est essentiel de travailler avec des partenaires de confiance dans des projets multinationaux. Non seulement la coopération renforce notre défense collective, mais nos ressources sont aussi utilisées avec plus d'efficacité et efficience. Nos partenariats internationaux de référence, avec notamment la France, l'Allemagne, la Belgique, les Pays-Bas et les États-Unis, ainsi que la NATO Support and Procurement Agency (NSPA - la plus grande agence otanienne avec son quartier général au Luxembourg) et l'Agence européenne de défense (AED), sont indispensables. Ils sont le garant de notre plus-value opérationnelle et ils nous permettent notamment de répondre aux ambitions et exigences de l'OTAN ainsi que de l'UE en matière de défense et de sécurité.

L'Unité multinationale des avions MRTT ""Multi-Role Tanker Transport"", des avions de ravitaillement en vol et d'évacuation médicale, est un exemple concret des avantages de la coopération multinationale dans le domaine de la défense. Cette unité, lancée par les Pays-Bas et le Luxembourg en 2016, compte aujourd'hui six États membres et gère entretemps huit avions MRTT agissant au profit de ses membres, de l'OTAN, de l'UE ou de l'ONU qui ont déjà prouvé leur valeur à nombreuses reprises. En effet, depuis le déclenchement de la guerre brutale d'agression russe contre l'Ukraine, ces avions multirôles ont contribué à protéger le flanc Est de la zone Euro-Atlantique. Ce programme multinational nous a permis d'apporter notre contribution pour combler une lacune capacitaire critiques de l'OTAN et de l'UE.

3 - Quels sont les initiatives spécifiques et les projets en cours destinés à améliorer la synergie entre le Luxembourg et les forces armées des pays de l'UE et de l'OTAN?

L'interopérabilité, c'est la capacité des Alliés de pouvoir opérer conjointement et de travailler ensemble de manière cohérente, efficace et efficiente. Elle est le facteur-clé du succès de notre effort collectif de dissuasion et de défense, tant pour le Luxembourg que pour l'Alliance et l'UE en général.

Afin de garantir cette interopérabilité avec nos partenaires régionaux, tout d'abord la France et la Belgique, le Luxembourg va rejoindre le programme et la doctrine française Scorpion (""Synergie du contact renforcée par la polyvalence et l'infovalorisation""). Tous nos futurs véhicules de reconnaissance et de combat vont être compatible avec le type de matériel utilisé ou en cours d'acquisition par les forces armées de la Belgique et de la France. Cette coopération renforcée entre ces trois pays va certainement améliorer notre efficacité opérationnelle, par exemple en Roumanie où nous participons ensemble au bataillon multinational avancé de l'OTAN. Je suis convaincu que le bataillon belgo-luxembourgeoise, et notre coopération étroite avec la France, fera figure d'exemple concret de la mise en œuvre des concepts de l'OTAN et de l'UE visant à promouvoir des coopérations multinationales renforcées.

4 - Quelles opportunités de coopération ces projets ouvrent-ils avec le secteur privé?

Nous voulons renforcer notre défense et notre dissuasion communes et nous voulons garder l'ascendant technologique, ce qui rend l'industrie incontournable. L'industrie est le moteur de l'innovation et, sans elle, ni notre défense, ni notre sécurité seront à la hauteur des défis auxquels nous sommes confrontés. Si nous voulons reconstituer nos stocks, nous avons besoin d'une capacité de production accrue. C'est pourquoi nous devons renforcer l'industrie. Le secteur privé joue donc un rôle essentiel et je considère nos entreprises comme des partenaires essentiels et des facilitateurs de nos politiques.

Le Luxembourg va investir annuellement près de 1,5 milliard d'euros dans sa défense en 2030. Au niveau de l'UE et de l'OTAN, nous constatons également une progression constante des dépenses de défense. Pour moi, il est évident que les entreprises luxembourgeoises contribuent également à la chaîne de valeur européenne et transatlantique. Aujourd'hui déjà, pour ne citer qu'un exemple, SES, une entreprise luxembourgeoise et leader mondial dans le domaine de la communication satellitaire, est un acteur incontournable dans le domaine militaire de l'espace.

Le secteur privé luxembourgeois a un énorme potentiel. Je considère notamment la France, avec qui nous sommes en train de nous rapprocher militairement, comme un partenaire naturel.

5 - Quels sont les nouveaux métiers et spécialisations désormais indispensables au bon développement de la défense luxembourgeoise?

Une armée moderne, comme la nôtre, ce n'est plus seulement des jeunes hommes avec une arme. La Défense luxembourgeoise recherche de plus en plus de profils avec des diplômes spécialisés. Nous recherchons de plus en plus de femmes, car elles font partie de la clé du succès. Nous devons renforcer le rôle des femmes dans la défense dans son ensemble.

Au cours des dernières années, la Défense luxembourgeoise s'est considérablement modernisée et diversifiée, et nous allons continuer sur cette voie. Nous recrutons parmi une vaste panoplie de diplômes. Nous sommes aujourd'hui actifs dans les domaines Terre, Air, Espace et Cyber, et nous avons besoin d'expertes et d'experts dans tous ces domaines. Nous avons besoin de pilotes hautement qualifiés, pour nos avions de transport A400M ainsi que nos drones, nous avons besoin de spécialistes en cybersécurité, en communication satellitaire, et en technologies de l'information.

6 - Dans quelle mesure les problématiques en matière de cybermenaces affectent-elles la défense du Luxembourg?

Le domaine cyber est devenu indispensable pour le bon fonctionnement de notre société, de notre économie et de nos activités militaires. La Défense luxembourgeoise est bien consciente des vulnérabilités face à des tentatives d'attaques, de perturbation et de déstabilisation créées par cette dépendance. La prolifération de l'intelligence artificielle ne fait que rendre le problème plus pressant. Pour y faire face, la Défense luxembourgeoise s'est dotée d'une stratégie de cyberdéfense.

Notre objectif est clair et ambitieux: D'ici 2030, le Luxembourg disposera d'une des Défenses les plus sûres de l'OTAN/UE, grâce à la maximisation de ses capacités de cyberdéfense.

Nous investissons dans des capacités stratégiques et à la pointe technologique, comme notre Luxembourg Cyber Range ou le Luxembourg Cyber Defence Cloud. De plus, nous améliorons continuellement notre gouvernance en matière de sécurité de l'information, collaborons étroitement avec d'autres acteurs nationaux et internationaux et soutenons la recherche et le développement ainsi que la mise en place de nouveaux programmes d'études au niveau de l'Université du Luxembourg. Le domaine du Cyber est un axe prioritaire de développement capacitaire de la Défense luxembourgeoise.

La Défense luxembourgeoise est aujourd'hui déjà bien positionnée dans le domaine Cyber. Ce n'est pas un hasard que le Luxembourg, avec l'Estonie, a été demandé par la Défense ukrainienne pour prendre le lead de la coalition IT, une des huit coalitions capacitaires formées dans le cadre de l'Ukraine Defense Contact Group (le format dit ""Ramstein""), dont l'objectif est de fournir à la Défense ukrainienne des équipements informatiques et des logiciels dont ils ont un besoin urgent. Aujourd'hui, les TIC et la cybersécurité font partie intégrante des capacités militaires cinétiques, y compris la défense aérienne, les systèmes d'artillerie et les drones. Elles sont d'une importance cruciale pour tous les domaines d'opération. L'échange d'expertise précieux avec les forces ukrainiennes, par exemple sur les acteurs de la menace et leurs capacités, fait également partie des objectifs de la coalition IT.

7 - Quelles sont les actions engagées pour intégrer les préoccupations environnementales à la planification militaire?

Les changements environnementaux, notamment le changement climatique, la perte en biodiversité ou la perte en terres fertiles, ont de plus en plus d'incidence sur notre sécurité. La dégradation des ressources naturelles, accélérée par le changement climatique, est un multiplicateur de risques géopolitiques qui peut engendrer des catastrophes humaines et des conflits régionales.

L'UE et l'OTAN ont bien reconnu l'impact du changement climatique sur notre sécurité et l'ont intégré dans leurs documents stratégiques. Au récent Sommet de l'OTAN à Washington en juillet 2024, les 32 Alliés ont qualifié le changement climatique comme un défi capital, avec de lourdes conséquences pour notre sécurité. Nous devons mieux comprendre ses incidences et nous devons adapter notre planification militaire en conséquence.

Le Luxembourg va notamment contribuer un poste d'expert·e au nouveau centre d'excellence OTAN sur les changements climatiques et la sécurité à Montréal. Ainsi, nous contribuons au sein de l'Alliance à mieux comprendre, anticiper et s'adapter aux implications sécuritaires et de défense des changements environnementaux. Au niveau national, nous continuons à réduire les émissions de gaz à effet de serre, notamment en modernisant toutes nos infrastructures militaires et en supportant le développement de matériaux légers et en technologie additive dont l'intégration dans des équipements militaires et civiles permettra à réduire l'impact écologique de notre Défense.

1 - Comment réussir à inscrire la stratégie de mobilité nationale dans une logique d'anticipation de la demande?

Entre l'idée d'une grande infrastructure et sa mise en service, il faut bien compter une dizaine d'années, voire plus. Il est donc essentiel de dimensionner les nouvelles offres de transport non pas en fonction de la demande actuelle en déplacements, mais en tenant compte de la demande à laquelle il faut s'attendre dans une quinzaine d'années. Ceci est autant plus important pour un pays comme le Luxembourg, qui connaît une croissance importante depuis des décennies.

Pour déterminer ces besoins futurs, notre stratégie actuelle, le Plan de mobilité national 2035 (PNM 2035), s'appuie sur un ensemble d'hypothèses et d'informations. Tout d'abord, les prévisions établies par le gouvernement en matière de croissance de population et d'emplois du Luxembourg a été considéré et répartie sur le territoire national et transfrontalier.

Afin de modéliser et d'estimer les flux de déplacements, il est essentiel de comprendre les comportements de mobilité, que nous avons pu analyser grâce à une enquête-ménages transfrontalière menée en 2017 auprès de 22 000 résidents et 11 000 travailleurs frontaliers.

Sur base de l'ensemble de toutes ces informations, le besoin d'un changement de paradigme vers une logique d'anticipation a été établi, c'est-à-dire de passer d'une logique de rattrapage - consistant "à poursuivre l'embouteillage avec des chantiers" - à l'actuelle logique d'anticipation, visant à répondre de manière proactive à la demande future.

La planification de la mobilité est un processus continu, prenant en compte les délais de réalisation des infrastructures majeures, les projections économiques et démographiques ainsi que les priorités politiques. C'est pourquoi, l'année prochaine, je lancerai l'élaboration du PNM 2040 pour planifier les quinze prochaines années. La première étape sera la nouvelle enquête-ménage transfrontalière en 2025, qui analysera l'évolution des habitudes de déplacement depuis 2017, notamment avec l'impact des nouvelles infrastructures, telles que le tramway, et l'augmentation du télétravail.

2 - Comment faire de l'intermodalité et de sa planification la clé d'une bonne politique de mobilité?

Nous plaçons les personnes et leurs besoins au centre de la planification, plutôt que le mode de transport. C'est le deuxième changement de paradigme: ""planifier le déplacement des personnes avant celui des véhicules"".

Sur base des besoins de mobilité projetés pour un certain axe identifiés (comme expliqué ci-dessus), nous avons ainsi choisi, en fonction de leur volume, de leur longueur et des goulots d'étranglement urbains ou naturels, les modes de transport à prioriser sur l'axe en question. ""Prioriser"" ne doit cependant pas signifier ""imposer"". Notre politique de mobilité ne consiste pas à imposer des choix de mobilité, mais à offrir des alternatives attractives à la voiture.

L'intermodalité est évidemment la clé du succès, car les modes de transport à grande capacité, tels que le train, le tramway ou le bus ne peuvent pas offrir un service personnalisé à ses usagères et ses usagers. Il faut donc non seulement assurer les interconnexions efficaces entre ces différents modes de transport, mais également entre les transports en commun et les modes de transport individuels, comme la voiture, le vélo ou la marche à pied.

3 - Quelles sont les infrastructures inédites que propose le PNM 2035?

Le PNM 2035 consiste avant tout en une mise en cohérence de quelque 140 projets routiers (voiture, vélo) ou ferroviaires (train, tramway) qui étaient déjà en cours de planification. Lors de cette mise en cohérence, il a été constaté qu'une demi-douzaine de pièces manquaient au puzzle. Il s'agit notamment de pôles d'échanges multimodaux et de contournements de villes, qui ont complété le plan afin de proposer les infrastructures nécessaires pour répondre à la demande future.

4 - Comment le PNM 2035 aborde-t-il la problématique de la congestion routière, notamment aux heures de pointe?

La congestion routière actuelle aux heures de pointe met en lumière la nécessité d'anticiper les besoins futurs en matière de mobilité et d'investir dans des alternatives de mobilité efficaces. C'est une priorité politique, car il s'agit d'une question de mobilité, mais également d'attractivité du pays. Au Luxembourg, la planification se fait dans une coordination étroite avec les autorités des pays voisins, au vu du caractère transfrontalier des principaux axes de transport du pays et des flux journaliers considérables entre le Luxembourg et les pays limitrophes.

Le principe de privilégier le déplacement d'un grand nombre de personnes plutôt que celui d'un grand nombre de véhicules s'avère fondamental, surtout sur les grands axes routiers comme les autoroutes. Cette approche est d'autant plus cruciale pour le Luxembourg, où les autoroutes desservent essentiellement un espace urbain limité, à savoir Luxembourg-Ville et ses 135 000 habitants. Il est impératif de développer des alternatives de mobilité, car l'élargissement des infrastructures routières ne suffit pas pour résoudre les embouteillages et pour mitiger le goulot d'étranglement urbain.

5 - Comment le PNM 2035 intègre-t-il les engagements environnementaux et de durabilité dans le développement des infrastructures de transport nationales?

Le PNM 2035 intègre ces engagements dans ses objectifs par l'évolution des parts modales qu'il préconise (davantage de transports en commun, de marche à pied, de covoiturage et onze fois plus de vélo), qui corrèle directement avec les engagements environnementaux et de durabilité. A cela s'ajoutent notre politique en matière de décarbonisation des transports, telles que l'installation de bornes de recharge, l'électrification de la flotte de bus d'ici 2030, des subsides pour les véhicules électriques et les vélos ainsi que le développement d'infrastructures ferroviaires pour le transport de fret.

6 - Dans quelle mesure les axes stratégiques prioritaires du PNM 2035 tiennent-ils compte des besoins spécifiques des frontaliers?

Les frontaliers contribuent au fonctionnement et au succès du Luxembourg. Le nombre des mouvements transfrontaliers au quotidien imposent de prendre en compte ces flux. Ainsi, les besoins des frontaliers sont une partie fondamentale et inaliénable de la mobilité au Luxembourg. Ceci est notamment illustré par les cartes des corridors de transport, qui sont toutes transfrontalières. Les enquêtes-ménages sont transfrontalières, tout comme le modèle de trafic. Cette dimension se reflète notamment dans la mise en place de lignes de bus transfrontalières, ainsi que dans la collaboration étroite en matière d'infrastructures de transport, y compris les parking relais (P&R) transfrontaliers, mais également, dans les investissements considérables pour le doublement de la voie ferrée entre la frontière française et Luxembourg-Ville, ainsi que l'élargissement des autoroutes les plus fréquentées, en particulier l'A3 (prolongement de l'A31 française), qui sera élargie afin de créer des voies réservées aux bus et au covoiturage.

7 - Quels sont les projets conjoints développés avec la France pour optimiser le transport des frontaliers?

Le Luxembourg, la Région Grand Est et l'Etat français travaillent de manière constructive pour le développement et l'optimisation des infrastructures au bénéfice des travailleurs frontaliers. Parmi ceux-ci, on retrouve le renforcement du sillon lorrain, visant à améliorer la mobilité dans cette région transfrontalière.

Par ailleurs, des cofinancements ont été mis en place pour la création de parkings relais (P&R) destinés aux frontaliers, facilitant ainsi l'accès aux transports en commun. Une concertation est également prévue pour prioriser le covoiturage sur la future autoroute A31 en France, qui se prolonge en A3 au Luxembourg. Enfin, une étude commune est en cours pour l'aménagement d'un corridor à haut niveau de service pour les bus entre la Haute-vallée de l'Alzette en France et la ville d'Esch-sur-Alzette.

Quant au réseau ferroviaire entre le Luxembourg et la France, des contributions financières à hauteur de 220 millions d'euros par pays, soit au total 440 millions d'euros, sont prévues jusqu'en 2030 afin d'augmenter de façon substantielle la capacité des trains et de leur fréquence entre les deux pays.