09/24/2025 | News release | Archived content
Du 8 au 19 septembre 2025, la base aérienne 702 d'Avord a accueilli l'exercice « Saphir DSA 25-1 ». Pour cette première édition, les acteurs de la défense sol-air (DSA) de l'armée de l'Air et de l'Espace ont concentré leurs efforts sur le système sol-air moyenne portée (SAMP) Mamba, pilier de la défense aérienne.
C'était une grande première. Le 19 septembre s'est conclu l'exercice « Saphir DSA 25-1 ». Organisé par la Brigade aérienne de l'aviation de chasse (BAAC) et conduit par l'Escadre sol-air de défense aérienne (ESADA), « Saphir DSA 25-1 » répondait à un double objectif : préparer les unités de défense sol-air à un conflit de haute intensité et tester la fiabilité ainsi que la disponibilité opérationnelle du Mamba. Entré en service dans l'armée de l'Air et de l'Espace en 2010, ce système de défense sol-air peut embarquer jusqu'à huit missiles Aster 30, capables de contrer un large éventail de menaces aériennes : avions de chasse, drones, missiles de croisière ou balistiques…
Ainsi, durant deux semaines, les techniciens et opérateurs des quatre escadrons de défense sol-air (EDSA) de l'armée de l'Air et de l'Espace se sont relayés pour travailler sur huit modules de lancement terrestre (MLT) et un module de rechargement terrestre (MRT) : deux modules qui constituent le SAMP Mamba. « Les équipes mobilisées ont réalisé la conduite de chantiers de maintenance de grande ampleur, en coordination avec les industriels (dont Eurosam, MBDA, CORMACH, AUSONIA et Leonardo SD) », précise le lieutenant Romane, commandant en second de l'escadron de soutien technique sol-air (ESTSA) d'Avord. Cette coopération étroite avec les industriels a notamment permis aux techniciens de réduire le temps des chantiers et d'exposer les opérateurs à des situations techniques inédites (appelées « cas non conformes »). « L'objectif final restait la génération de potentiel et de disponibilité pour l'entraînement comme pour l'opérationnel », souligne le commandant Jacques, commandant en second de l'EDSA « Sancerre », implanté à Avord.
En conditions « réelles », Aviateurs et industriels ont ainsi éprouvé le matériel et développé des solutions innovantes. « L'inconfort est une des plus grandes sources de créativité », rappelle le général de brigade aérienne Pierre Gaudillière, commandant la BAAC. Au-delà de sa réussite, « Saphir DSA 25-1 » s'est pleinement inscrit dans la montée en puissance de la défense sol-air française, confrontée à l'évolution rapide des menaces.