11/06/2025 | Press release | Archived content
États-Unis d'Amérique · 6 novembre 2025 · 8 min
IPL / Akbar Hakim
Les invités lors de la cérémonie d'inauguration du Centre ismaili de Houston, le 6 novembre 2025.
IPL / Akbar Hakim
Al-Karim Alidina, président du Conseil ismaili pour les États-Unis, souhaite la bienvenue aux représentants, dirigeants de la société civile et invités présents lors de la cérémonie d'inauguration.
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John Whitmire, maire de Houston, prononce un discours lors de la cérémonie d'inauguration du Centre ismaili de Houston.
IPL / Akbar Hakim
Son Altesse l'Aga Khan applaudit le discours de John Whitmire, maire de Houston.
IPL / Akbar Hakim
Son Altesse l'Aga Khan prononce un discours devant les invités réunis pour la cérémonie d'inauguration du Centre ismaili de Houston, le 6 novembre 2025.
IPL / Akbar Hakim
John Whitmire, maire de Houston, félicite Son Altesse l'Aga Khan après le dévoilement de la plaque commémorative marquant l'inauguration officielle du Centre ismaili de Houston.
AKDN / Akbar Hakim
L'équipe de conception et de réalisation du Centre ismaili de Houston pose aux côtés de John Whitmire, maire de Houston, de Son Altesse l'Aga Khan, du prince Amyn, du prince Hussain et du prince Aly Muhammad.
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L'architecte Farshid Moussavi présente à Son Altesse l'Aga Khan et à John Whitmire, maire de Houston, une caractéristique de l'extérieur du Centre ismaili.
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L'architecte paysagiste Thomas Woltz présente à Son Altesse l'Aga Khan et à John Whitmire, maire de Houston, une caractéristique des jardins du Centre ismaili.
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Son Altesse l'Aga Khan, le prince Amyn, le prince Hussain et le prince Aly Muhammad lors de la cérémonie d'inauguration du Centre ismaili de Houston.
IPL / Akbar Hakim
Détail de la maçonnerie de la façade et des soffites bleus du Centre ismaili de Houston.
Iwan Baan
Vue aérienne de Buffalo Bayou Park et du Centre ismaili.
Iwan Baan
Le bâtiment et le ciel se reflètent dans l'eau de la fontaine réfléchissante, une œuvre inspirée d'ouvrages architecturaux du monde musulman.
Iwan Baan
Les iwâns (porches) du Centre ismaili créent une continuité entre les espaces intérieurs et extérieurs tout en donnant naissance à des espaces couverts propices aux rassemblements sociaux et culturels tout au long de l'année.
Iwan Baan
La lumière du soleil pénètre dans le Social Hall (salle polyvalente) à travers l'imposant moucharabieh en pierre qui orne la façade du Centre ismaili.
©Nic Lehoux, Courtesy of DLR Group and the Ismaili Center, Houston
Détail de la maçonnerie de la façade du Centre ismaili de Houston.
Iwan Baan
L'iwân (porche) nord peut accueillir jusqu'à 800 personnes pour des conférences ou des réceptions, et jusqu'à 600 convives pour des banquets.
Sur tout le Centre ismaili, les moucharabiehs oscillent entre ouvertures triangulaires et délicates ouvertures festonnées afin d'agrandir le champ de vision depuis les zones d'assise tout en préservant l'intégrité structurelle du bâtiment.
Iwan Baan
L'atrium central constitue le cœur du Centre. Il s'élève sur plus de 20 mètres et se compose de moucharabiehs disposés en retrait les uns des autres.
Iwan Baan
Les espaces intérieurs et extérieurs du Centre ismaili favorisent le dialogue et les échanges entre les visiteurs.
Iwan Baan
Sur la façade sud, face à West Dallas Street, un large auvent marque l'entrée principale du Centre ismaili.
Iwan Baan
De larges allées traversent le Centre ismaili et permettent aux visiteurs de marcher côte à côte.
Iwan Baan
Les murs extérieurs du Centre ismaili alternent entre surfaces pleines et moucharabiehs qui apportent ombre et intimité.
Iwan Baan
Vue aérienne du site de 4,5 hectares qui abrite le Centre ismaili de Houston.
Iwan Baan
Le bleu, teinte présente dans tout le Centre ismaili, est inspiré de l'architecture traditionnelle persane. Il vient en complément des couleurs des jardins et évoque une atmosphère de sérénité.
Iwan Baan
Le Jamatkhana (salle de prière) du Centre ismaili de Houston.
Iwan Baan
Les moucharabiehs en pierre du Centre ismaili filtrent la lumière du soleil et assurent l'intimité des espaces intérieurs.
Iwan Baan
La façade et la fontaine réfléchissante du Centre ismaili, vues en soirée.
Iwan Baan
Le Social Hall (salle polyvalente) du Centre ismaili peut servir à l'organisation de nombreuses rencontres : événements sociaux, conférences, séminaires ou encore banquets.
Iwan Baan
La lumière du soleil vient inonder l'atrium central à travers les fenêtres de l'iwân (porche) nord et de l'oculus (puits de lumière) situé au sommet de l'ouvrage.
Iwan Baan
Une succession de jardins en terrasse, chacun arborant des espèces indigènes provenant de différentes écorégions du Texas, met en lumière l'élévation du Centre ismaili de Houston.
Iwan Baan
Le Centre ismaili dispose également d'un café situé au rez-de-chaussée.
Le théâtre « black box » du Centre ismaili peut accueillir jusqu'à 150 personnes pour des spectacles, des projections de films et des événements culturels et éducatifs.
Salina Kassam
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Houston, États-Unis, le 6 novembre 2025- Plus tôt aujourd'hui, le Centre ismaili de Houston a été officiellement inauguré par John Whitmire, maire de Houston, en présence de Son Altesse le prince Rahim Aga Khan V, imam (chef spirituel) de la communauté musulmane chiite ismailie internationale, au cours d'une cérémonie à laquelle ont participé des responsables d'institutions civiles et culturelles de Houston et d'ailleurs, ainsi que des dirigeants et partisans de la communauté ismailie globale. Il s'agit du premier complexe civique et culturel ismaili des États-Unis consacré au dialogue, à la culture et aux valeurs humaines partagées.
Installé sur un site de 4,5 hectares surplombant Buffalo Bayou Park, ce complexe architectural et paysager représente le passage d'une étape historique pour la communauté ismailie et le paysage culturel dynamique de Houston. Le Centre ismaili de Houston a été conçu avec sensibilité et se veut à la fois un lieu de culte pour la communauté ismailie et un espace ouvert et accueillant pour un public plus large. Ses équipements seront accessibles pour l'organisation d'un vaste programme d'événements publics, d'initiatives communautaires et de projets de collaboration.
Implanté à une intersection emblématique, entre Allen Parkway et Montrose Boulevard, le long du corridor en plein essor d'Allen Parkway et face à Buffalo Bayou Park, le Centre ismaili concrétise une vision de longue date de Son Altesse le prince Karim Aga Khan IV (1936-2025), amorcée par l'acquisition, en 2006, du terrain sur lequel l'ouvrage a été construit, et menée à bien sous la direction de son fils et successeur, Son Altesse le prince Rahim Aga Khan V.
Comportant plus de 3,6 hectares de jardins et de cours, le site s'articule autour de la structure principale lumineuse, entourée d'allées arborées, de terrasses ombragées et de plusieurs plans d'eau paisibles, dont une grande fontaine réfléchissante située face à l'entrée principale. Ensemble, l'ouvrage et son site constituent un havre de paix pour les citoyens, incarnant l'esprit ismaili d'harmonie entre les personnes, les lieux et la nature.
« Les relations entre les Ismailis et les communautés au sein desquelles ils vivent ont toujours été fondées sur la compréhension et un but commun. Aujourd'hui, nous honorons cette tradition en tendant la main de l'amitié à toutes les personnes, quelles que soient leurs origines ou leur foi », a déclaré Son Altesse le prince Rahim Aga Khan V. « Même si cet ouvrage est nommé 'Centre ismaili', il n'est pas destiné à la communauté ismailie uniquement. Il est ouvert à tous les habitants de Houston, à toutes les personnes en quête d'un lieu où apprendre, réfléchir et dialoguer. »
Les espaces intérieurs et extérieurs du Centre ismaili favorisent le dialogue et les échanges entre les visiteurs.
Iwan Baan
D'une superficie de près de 14 000 m², le Centre ismaili de Houston s'élève sur cinq étages. Il a été dessiné par la célèbre architecte Farshid Moussavi, fondatrice du cabinet londonien Farshid Moussavi Architecture, en collaboration avec l'architecte paysagiste Thomas Woltz, du cabinet Nelson Byrd Woltz Landscape Architects pour l'aménagement du site. Il s'agit du premier Centre ismaili des États-Unis et du septième au monde, après ceux de Londres (1985), Vancouver (1985), Lisbonne (1998), Dubaï (2008), Douchanbé (2009) et Toronto (2014).
Le projet a été mené en collaboration avec AKT II (ingénierie structurelle, civile, géotechnique et bioclimatique et façades), DLR Group (maîtrise d'œuvre) et McCarthy (entrepreneur principal). L'équipe a mis en œuvre une approche holistique, dirigée par le client, dans laquelle architecture, ingénierie, paysagisme et construction ont évolué de manière organique, réduisant ainsi les risques d'imprévu et permettant l'exécution d'un travail d'excellence.
Le Centre est appelé à devenir une ressource majeure pour les secteurs associatif et culturel de Houston, alors qu'il mettra à disposition du public des espaces pour l'organisation de rencontres, de conférences, de colloques, de spectacles et de divers autres événements.
Des journées d'accueil pour les partenaires communautaires et les riverains seront organisées les 12 et 13 décembre. D'autres informations seront communiquées dans les prochaines semaines.
Les Centres ismailis implantés à travers le monde jouent un rôle d'ambassades culturelles, alors qu'ils accueillent des personnes de tous horizons et leur permettent d'explorer l'intersectionnalité entre foi, culture et vie civique. Chacune de ces institutions reflète l'engagement de la communauté ismailie en faveur d'un pluralisme pacifique, d'une ouverture intellectuelle et d'une humanité partagée et se veut un lieu propice à la réflexion spirituelle, aux échanges culturels et au dialogue public.
Le Centre ismaili de Houston perpétue cette tradition, alors qu'il a été pensé comme une maison vivante pour l'esprit et pour l'âme, un lieu où les programmes d'enseignement, d'art, de musique, de spectacles et de conférences se conjuguent pour favoriser la compréhension entre les personnes de toutes les origines.
À l'intérieur, les visiteurs découvriront des expositions permanentes et temporaires, le théâtre « black box » (espace de représentation polyvalent), des salles polyvalentes, un café, des bureaux administratifs, des salles de classe, ainsi qu'un Jamatkhana (salle de prière pour les musulmans ismailis), espace qui ancre le complexe dans la spiritualité et la vie communautaire. Dans le respect de l'éthique de service à autrui de la communauté ismailie, le Centre est majoritairement animé par des bénévoles.
En accueillant en son sein des organisations œuvrant pour le bien commun dans les secteurs de l'éducation, des arts, de la santé publique, de la sensibilisation environnementale et de l'équité sociale, le Centre ismaili de Houston s'imposera comme un lieu de rencontre, d'apprentissage et d'ouverture et favorisera ainsi les échanges d'idées qui renforcent le tissu de la vie citoyenne.
« La ville de Houston est fière d'accueillir le Centre ismaili, un lieu où des personnes de tous horizons peuvent se réunir pour dialoguer, se comprendre et apprendre les unes des autres. Lorsque je m'étais rendu sur le site pendant la construction, j'avais déjà mesuré l'importance qu'il aurait pour notre ville. Maintenant qu'il est terminé, il s'élève tel un phare le long du corridor d'Allen Parkway, véritable symbole de lumière entouré d'institutions culturelles et de quartiers parmi les plus appréciés de notre ville. Le Centre ismaili reflète le meilleur de l'esprit de Houston, à savoir notre diversité, notre compassion et notre engagement envers nos communautés. Nous nous tenons aujourd'hui sur un site qui invite tous les habitants de notre ville à se rassembler et à célébrer ce qui nous unit », a déclaré le maire John Whitmire.
Le théâtre « black box » du Centre ismaili peut accueillir jusqu'à 150 personnes pour des spectacles, des projections de films et des événements culturels et éducatifs.
Salina Kassam
Plutôt que de se faire la reproduction de styles historiques, le Centre ismaili de Houston interprète, à travers un savoir-faire contemporain, des principes intemporels du monde musulman, notamment la structure comme expression de l'ordre, l'ornement comme échelle humaine, la répétition comme symbole d'unité et la lumière comme matière. L'inspiration des traditions persanes domestiques et palatiales transparaît dans les iwâns (porches) et les moucharabiehs en pierre, qui filtrent la lumière tout en apportant une intimité à l'intérieur. Les grands motifs géométriques de la structure se transforment en détails délicats et harmonieux, donnant naissance à des espaces clairs, calmes et intemporels, loin des tendances éphémères.
Façonné par le climat de Houston et la topographie du site, le Centre ismaili orchestre les iwâns et atriums qui font le pont entre espaces extérieurs ombragés et espaces intérieurs baignés de lumière. Ces seuils couverts invitent à une circulation constante entre l'intérieur et l'extérieur et restent ouverts à un usage informel hors des programmes organisés par l'institution, venant ainsi renforcer la vocation civique du Centre comme lieu de rencontre, de réflexion et de dialogue au quotidien.
Les matériaux ont été choisis pour leur beauté, leur pureté et leur durabilité centenaire. À l'extérieur, un parement de petits carreaux de pierre nuancés compose, de loin, une masse empreinte de sobriété et révèle, de près, un travail d'ornementation d'une grande finesse. À l'intérieur, une palette sobre, constituée de verre feuilleté de soie, d'acier, de panneaux de bois et de béton ultra-hautes performances, privilégie la géométrie à l'ornementation. Les moucharabiehs oscillent entre ouvertures triangulaires et délicates ouvertures festonnées afin d'agrandir le champ de vision depuis les zones d'assise tout en préservant l'intégrité structurelle du bâtiment. Au sommet de la structure, un oculus (puits de lumière) surplombe l'atrium central en vis-à-vis des portes du Jamatkhana (salle de prière) et crée une continuité entre le ciel et le sanctuaire. Implanté sur le point le plus élevé du terrain, au-dessus d'une plaine inondable de 500 ans, l'ouvrage est naturellement protégé des intempéries, tandis que le parking souterrain a été conçu pour retenir l'eau en cas de nécessité.
Pour Thomas Woltz, le Centre ismaili de Houston représente l'aboutissement de plus de 10 ans de recherche sur la manière dont les paysages du monde musulman peuvent trouver une nouvelle pertinence au 21e siècle. Il s'agit du quatrième projet réalisé par Nelson Byrd Woltz Landscape Architects pour le Réseau Aga Khan de développement (AKDN). Lorsque feu Son Altesse le prince Karim Aga Khan IV fit appel au cabinet pour la première fois en 2011, il confia à Thomas Woltz et son équipe une étude d'un an à travers plusieurs sites historiques en Espagne, en Égypte et en Inde afin d'analyser les dimensions spatiales, sensorielles et culturelles des jardins islamiques, notamment le son de l'eau, l'échelle des murs, le rythme de la géométrie et le symbolisme des enceintes. Les données tirées de cette étude ont nourri et orienté l'approche du cabinet dans ses projets ultérieurs, notamment celui du Centre ismaili de Houston.
S'inspirant de ces enseignements, Thomas Woltz a abordé la conception paysagère du Centre ismaili de Houston à la fois comme un travail d'ingénierie environnementale et une expression vivante de la continuité culturelle.
Le site a été choisi pour sa pente douce qui glisse vers le Buffalo Bayou, une topographie qui évoque les jardins persans anciens, conçus en terrasse descendante jusqu'à un cours d'eau. Le projet de Thomas Woltz transforme ce terrain en un système résilient en terrasse de pelouses, de bassins réfléchissants et de jardins adaptés aux inondations capables d'endurer les tempêtes dites « des 500 ans ». En collaboration avec le professeur Hanif Kara, de l'entreprise londonienne de génie structurel AKT II, l'équipe a intégré une trame géométrique subtile reliant l'ouvrage et son environnement, de sorte que chaque allée, fontaine et arbre s'inscrive dans une harmonie visuelle discrète fidèle aux traditions anciennes des cultures orientales. Entouré de murs végétalisés pensés pour atténuer le bruit environnant et bientôt recouverts de figuiers rampants, le Centre s'impose comme un havre de paix, protégé du tumulte urbain tout en restant profondément enraciné dans l'écologie de son environnement direct.
Au-delà de ses ambitions esthétiques et environnementales, l'aménagement paysager se veut le reflet de l'esprit ismaili de communauté, de responsabilité et d'appartenance. Thomas Voltz a imaginé la végétation comme une « traversée du Texas » qui commence par des espèces désertiques, comme le cactus raquette et l'agave, et continue au travers d'une prairie avant d'aboutir à la côte du Golfe, reflétant la capacité d'adaptation du peuple ismaili dans ses nouvelles terres d'accueil. Conçu non comme un jardin figé, mais comme un écosystème vivant et évolutif, le site gagnera en maturité au fil des années. « Il ne s'agit pas seulement d'apporter la beauté », explique Thomas Woltz. « L'objectif est avant tout de créer un lieu empreint de sérénité qui rassemble les personnes dans un esprit de réflexion, un paysage qui représente l'unité, la résilience et la bienveillance. »
Une succession de jardins en terrasse, chacun arborant des espèces indigènes provenant de différentes écorégions du Texas, met en lumière l'élévation du Centre ismaili de Houston.
Iwan Baan
Le Centre ismaili de Houston vient s'ajouter au paysage de la ville aux côtés d'ouvrages tels que la Menil Collection, la chapelle Rothko, le siège de l'Asia Society au Texas, la citerne souterraine de Buffalo Vayou Park et le musée des Beaux-Arts de Houston, et confirmer la place de cette dernière parmi les capitales culturelles du sud des États-Unis.
Bien plus qu'un lieu de culte ou qu'un espace artistique, le Centre ismaili de Houston se veut un symbole d'ouverture, un lieu de convergence où les communautés apprennent les unes des autres, célèbrent des valeurs communes et imaginent un monde plus connecté.
Contacts média : Omar Samji
[email protected]
Le Centre ismaili de Houston, le premier aux États-Unis, s'inscrit dans un ensemble d'espaces architecturaux d'importance créés par la communauté musulmane ismailie à travers le monde. Conçu par Farshid Moussavi en collaboration avec Nelson Byrd Woltz Landscape Architects, AKT II et DLR Group, l'ouvrage intègre des espaces de rassemblement, de dialogue, d'apprentissage et d'échange citoyen, ainsi que des jardins, des cours, une galerie d'exposition, un théâtre, des salles de réception et une salle de prière.
Les Ismailis constituent une communauté mondiale diversifiée de musulmans chiites vivant dans plus de 70 pays. Ils sont guidés par un imam héréditaire, Son Altesse le prince Rahim Aga Khan V, qui a succédé à son père au début de l'année 2025. Ancrés dans une tradition de leadership éthique et de responsabilité civique, les Ismailis sont reconnus dans le monde pour leur engagement en faveur du pluralisme, du progrès social et du service aux communautés au sein desquelles ils vivent. Au Texas, la communauté est particulièrement appréciée pour ses initiatives bénévoles et en faveur du bien commun. Bâtisseurs de ponts renforçant la paix et la compréhension, les Ismailis sont fidèles aux principes d'unité, de fraternité, de justice et de bienveillance.
Son Altesse le prince Rahim Aga Khan V est le 50e imam (chef spirituel) héréditaire de la communauté musulmane chiite ismailie et un descendant direct du prophète Mahomet (que la paix soit sur lui et sur sa famille). Il a suivi des études à la PhillipsAcademy d'Andover, puis à l'Université Brown (promotion 1995). Il est devenu imam en février 2025 à la suite du décès de son père, feu Son Altesse le prince Karim Aga Khan IV. L'Aga Khan promeut une compréhension de l'islam ancrée dans les valeurs de générosité, de tolérance, de pluralisme, de responsabilité environnementale et d'unité de l'humanité. Il est également président du Réseau Aga Khan de développement (AKDN), l'une des plus grandes agences de développement privées du monde, active dans plus de 30 pays en vue d'améliorer la qualité de vie des communautés marginalisées indépendamment de leur foi ou de leurs origines.
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