Kanton Bern

12/16/2025 | Press release | Distributed by Public on 12/16/2025 06:36

Amnesty International : des affirmations dénuées de preuves et une banalisation de la violence

16 décembre 2025
Communiqué de presse de la Direction de la sécurité
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Amnesty International : des affirmations dénuées de preuves et une banalisation de la violence

Le communiqué de presse de neuf pages publié par Amnesty International au sujet de la manifestation non autorisée et violente qui a eu lieu le 11 octobre 2025 à Berne livre une vision unilatérale des faits et se fonde sur des affirmations dénuées de preuves. Amnesty International minimise la gravité des actes de violences commises par un grand nombre d'individus cagoulés contre des personnes ou des biens.

Des milliers de personnes ont participé à la manifestation non autorisée qui a lieu le 11 octobre 2025 dans le centre-ville de Berne. Parmi elles, un nombre important de participantes et de participants ont eu massivement recours à la violence. Dans un communiqué publié aujourd'hui, Amnesty International reproche à la Police cantonale bernoise d'avoir fait un usage injustifié et excessif de la force policière.

Présentation biaisée et partisane des faits

Amnesty International se base uniquement sur des déclarations de personnes ayant participé à la manifestation (« des ouï-dire »). Aucune des déclarations de personnes se prétendant concernées n'est étayée par des faits. Par conséquent, Amnesty International livre ici une vision unilatérale des faits, qui ne saurait être qualifiée d'indépendante. « Avec son communiqué, Amnesty International risque de se transformer en porte-parole des manifestantes et manifestants violents », a déclaré le conseiller d'État Philippe Müller, directeur de la sécurité du canton de Berne.

La Police cantonale est ouverte aux critiques objectives, mais elle ne saurait s'exprimer sur des allégations infondées. La démarche d'Amnesty International ne contribue pas à l'analyse objective des événements survenus.

Minimisation de la violence

Amnesty International minimise la violence en écrivant par exemple qu'un incendie s'est « déclaré » devant le restaurant Della Casa ou que les manifestants « ont fait face » à la police dans la Schauplatzgasse. Le fait est qu'il ne s'agissait pas d'un cortège pacifique, mais d'une manifestation non autorisée et extrêmement violente. Un grand nombre de manifestantes et de manifestants, qui étaient cagoulés, ont agressé la police à coups de pierres, d'engins pyrotechniques, de chaises et d'autres objets, causant ainsi d'énormes dégâts dans la vieille ville. Leurs violences ont culminé avec l'allumage d'un incendie devant un restaurant, qui a mis en danger la vie des clientes et des clients présents.

Après que la police a arrêté la manifestation, les personnes qui, selon Amnesty International, participaient au cortège pacifiquement et sans prendre part aux violences ont permis aux manifestantes et manifestants violents de se changer à couvert dans la foule. De plus, les manifestantes et les manifestants qui avaient été immobilisés lors de l'encerclement du cortège ont lancé sur la police les bouteilles d'eau que celle-ci venait tout juste de leur distribuer.

Intervention de la police motivée par la violence massive

L'ampleur des violences commises a obligé la police à intervenir pour endiguer la violence, séparer les personnes responsables du reste du cortège et protéger ses agentes et agents des agressions. L'intervention était dirigée contre les personnes ayant commis des violences et avait pour but protéger les membres des forces de l'ordre. Dix-huit policières et policiers ont été blessés. S'il n'y a pas eu de blessés parmi les passants ou que le pire a pu être évité, c'est uniquement grâce l'intervention rapide de la lance à eau de la police pour éteindre l'incendie bouté par des manifestants dans la Storchengasse. Le Ministère public et la Police cantonale mènent avec diligence leurs enquêtes respectives dans le cadre de la poursuite pénale.

Communication transparente

Lors de la manifestation non autorisée du 11 octobre 2025, la Police cantonale a communiqué de manière transparente, dans plusieurs langues, sur place et sur les réseaux sociaux. Les reproches d'Amnesty International sont infondés. Par la suite, la police a continué de communiquer de manière transparente et détaillée au sujet de cette intervention.

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