IOM - International Organization for Migration

09/16/2025 | Press release | Distributed by Public on 09/17/2025 21:07

Les migrants vénézuéliens contribuent à hauteur de 900 millions de dollars par an à l'économie équatorienne

Genève/Quito, 16 septembre 2025 - Selon une nouvelle étude de l'Organisation internationale pour les migrations (OIM), les Vénézuéliens contribuent chaque année à hauteur de 900 millions de dollars à l'économie équatorienne par leur consommation de biens et de services. Les conclusions de cette étude soulignent le rôle important que jouent les migrants dans la croissance économique et dans le développement de l'Amérique latine et des Caraïbes.

« Les chiffres sont clairs : lorsque les migrants ont accès à des droits et à l'emploi, ils contribuent énormément aux sociétés qui les accueillent », a déclaré Kristina Mejo, chef de mission de l'OIM en Équateur. « Régulariser le statut des migrants et leur permettre un accès équitable au marché du travail est un catalyseur de croissance et un investissement qui est bénéfique à tous : les familles de migrants, les communautés d'accueil et l'économie dans son ensemble. »

L'Équateur accueille actuellement environ 441 000 Vénézuéliens sur les 6,9 millions qui vivent en Amérique latine et dans les Caraïbes. Ces migrants sont une opportunité considérable pour les pays d'accueil de la région, qui pourraient exploiter davantage le potentiel de la migration au bénéfice de leur croissance économique.

L'étude estime également que les familles vénézuéliennes paient près de 47 millions de dollars d'impôts chaque année. Ces contributions ont été facilitées par les politiques publiques mises en œuvre par le gouvernement équatorien, qui a permis aux Vénézuéliens d'obtenir des papiers plus facilement et qui a élargi leur accès à l'emploi formel, à la sécurité sociale, aux services financiers et à la reconnaissance des diplômes universitaires.

Les Vénézuéliens en Équateur constituent une population jeune et productive : plus de 70 % d'entre eux sont en âge de travailler (18-39 ans) et ont un niveau d'éducation similaire à celui des Équatoriens. Cependant, l'étude révèle qu'environ 66 % des Vénézuéliens occupent un emploi informel malgré leurs diplômes professionnels, et que seuls 30 % travaillent dans leur domaine d'expertise. Cela limite leur plein potentiel et restreint leur intégration dans le secteur où ils seraient les plus productifs. Les chiffres sont encore plus alarmants pour les femmes : près de 69 % d'entre elles occupent des emplois informels et gagnent moins que le salaire mensuel minimum.

Des études similaires menées par l'OIM à Aruba, au Costa Rica, au Chili, en République dominicaine, au Pérou, en Colombie et au Panama confirment l'impact positif de la migration. Au Panama, par exemple, les entrepreneurs vénézuéliens ont investi plus de 1,8 milliard de dollars ces dix dernières années et créé environ 40 000 emplois.

Réalisée en collaboration avec le cabinet Equilibrium Social Development Consulting (SDC), l'étude conclut que l'inclusion professionnelle et la reconnaissance des compétences ont des répercussions très positives : augmentation des recettes fiscales, contribution plus importante aux systèmes de sécurité sociale et économie plus dynamique tirée par la consommation et l'investissement. L'OIM rappelle en outre l'importance de construire des communautés inclusives qui reconnaissent et soutiennent le rôle positif des migrants dans le développement.

Pour accéder au rapport complet en espagnol, veuillez cliquer ici.

Pour plus d'informations, veuillez consulter le centre des médias de l'OIM.

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