10/09/2025 | Press release | Distributed by Public on 10/09/2025 10:35
(Le compte rendu complet de la réunion sera disponible ultérieurement.)
Alors bonne ou mauvaise nouvelle? C'est sans doute la question que se posent fébrilement les membres de la Cinquième Commission, chargée des questions administratives et budgétaires.
Ils se penchent aujourd'hui sur le niveau de financement du trépied budgétaire de l'ONU: budget ordinaire, opérations de paix et tribunaux pénaux internationaux.
C'est surtout le budget ordinaire, consacré au Secrétariat de l'ONU et ses 13 809 fonctionnaires, qui fait craindre le pire.
Plongé dans une grave crise de trésorerie, le Secrétariat a dû prendre, dès le début de l'année, des mesures d'austérité « temporaires » dont la réduction des dépenses et le gel des recrutements, pour dégager des économies de 400 millions de dollars.
Ces mesures restent en place et si, selon le Comité des contributions, 139 États Membres sur 193 ont mis, à ce jour, la main à la poche, une question demeure: ont-ils versé l'intégralité de leur dû?
Parmi ceux qui ont gardé leur portefeuille hermétiquement fermé, l'on compte les deux plus grands argentiers de l'ONU, à savoir la Chine et les États-Unis.
À moins de trois mois de la fin de l'exercice budgétaire, ils doivent à eux seuls plus d'1 milliard de dollars à un budget ordinaire de 3,5 milliards.
La Présidente de l'Assemblée générale, qui s'est invitée à la Cinquième Commission, épinglera-t-elle les mauvais payeurs? La séance nous le dira.
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